
Depuis le 9 mai, les étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) maintiennent un mouvement de grève, dont les répercussions se sont intensifiées ce mardi avec des perturbations observées dans plusieurs établissements scolaires locaux et des confrontations avec les forces de l’ordre.
Cette mobilisation, organisée autour d’un mot d’ordre de grève de 120 heures, exprime le mécontentement des étudiants face à des conditions d’étude jugées insatisfaisantes. Leurs revendications principales portent sur l’insuffisance de salles de cours, l’inadéquation des infrastructures de santé (infirmerie inapte, absence de lits d’hospitalisation et d’ambulance), ainsi que le retard significatif dans la livraison du complexe de 1000 lits promis depuis plusieurs années. Les difficultés rencontrées au niveau de la restauration universitaire constituent également une source majeure de préoccupation.
Face à ce qu’ils perçoivent comme un manque de réponse de la part des autorités compétentes, les étudiants menacent d’occuper de force le complexe en construction si des solutions concrètes ne sont pas apportées dans un délai rapproché. Ils lancent un appel pressant au ministre de l’Enseignement supérieur afin qu’il intervienne rapidement pour désamorcer cette situation potentiellement explosive.
Ce nouveau cycle de tensions entre les étudiants et l’État sénégalais met en évidence les défis persistants auxquels sont confrontées les universités publiques du pays, où les conditions d’étude demeurent une problématique cruciale pour une part importante de la population estudiantine.
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