:: KERANOS MEDIA ::

Les pays sud-américains d’Amazonie ont décidé de consolider leurs efforts contre la déforestation de la région en formant, mardi 8 août, une nouvelle alliance lors d’un sommet pour la préservation de la région, à Belem, au nord du Brésil.

La création d’une entité intitulée « Alliance amazonienne de combat contre la déforestation » est stipulée dans une déclaration commune signée par le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l’Equateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela.

Cette union « a pour but de promouvoir la coopération régionale dans le combat contre la déforestation, pour éviter que l’Amazonie n’atteigne le point de non-retour ». Si ce point de non-retour était atteint, l’Amazonie émettrait plus de carbone qu’elle n’en absorberait, ce qui aggraverait le réchauffement de la planète.

La forêt amazonienne est gravement malade, et avec elle l’ensemble de la planète. Dans deux revues de littérature publiées jeudi 26 janvier dans Science, une cinquantaine de chercheurs internationaux mettent en garde contre les changements rapides et profonds qui se produisent dans le poumon de la Terre en raison de la pression des activités humaines. En provoquant tant une déforestation qu’une dégradation accélérées de cette région, elles menacent le climat, la biodiversité, le bien-être des populations locales, et plus largement l’humanité.

S’étendant sur neuf pays (principalement le Brésil), la forêt amazonienne fait partie des écosystèmes les plus vitaux de la planète. Elle abrite près d’un tiers des espèces connues sur terre, dont 390 milliards d’arbres, et contribue à maintenir les cycles du carbone et de l’eau mondiaux. Elle est dans le même temps particulièrement vulnérable : 17 % de la forêt originelle a été détruite, et 9 % fortement dégradée, soit 26 % affectés, selon la première étude.


En savoir plus sur :: KERANOS MEDIA ::

Subscribe to get the latest posts sent to your email.