Des hommes armés ont attaqué, mardi peu avant l’aube, un camp de la gendarmerie de la capitale malienne Bamako, ainsi qu’une base aérienne militaire sur le site de l’aéroport abritant notamment les chasseurs et les drones. Des tirs ont résonné toute la matinée. «Le calme est revenu aux environs de midi», assure un témoin contacté sur place. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM en arabe), affilié à Al-Qaida, a revendiqué l’attaque dans un communiqué
L’attaque a débuté vers 5 h 30. Des tirs et des détonations résonnent autour de l’école de gendarmerie, dans le quartier de Faladié, et à une dizaine de kilomètres plus au sud, près de l’aéroport Modibo-Keïta. Très vite, le GSIM publie un premier communiqué, dans lequel il affirme avoir mené une « opération spécifique » contre l’« aéroport militaire et une base d’entraînement de la gendarmerie » qui a provoqué d’« énormes pertes humaines et matérielles », ainsi que la « destruction de plusieurs avions de combat ».
A Faladié, l’attaque est vite contenue par l’armée. Dans un communiqué, l’état-major déclare qu’« un groupe de terroristes a tenté de s’infiltrer dans l’école de gendarmerie », ajoutant que des ratissages sont menés et que la situation est « sous contrôle ». En milieu de matinée, le général Oumar Diarra, le chef d’état-major général des armées, se rend sur place et affirme que « les terroristes qui s’étaient infiltrés [ont] été neutralisés ». Des complices présumés sont arrêtés et exhibés à la télévision.
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