Sénégal, entre dette record et pari souverain, les 5 clés d’une transition à haut risque.

Le Sénégal, longtemps salué comme une vitrine démocratique et un modèle de stabilité en Afrique de l’Ouest, se trouve aujourd’hui…
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Le Sénégal, longtemps salué comme une vitrine démocratique et un modèle de stabilité en Afrique de l’Ouest, se trouve aujourd’hui au cœur d’une zone de turbulence inédite. La révélation d’une dette cachée dépassant les 11 milliards de dollars a ébranlé les certitudes et mis à nu les fragilités de la gouvernance économique. Cette transparence brutale, présentée comme un acte de redressement moral, a aussi dévoilé l’ampleur d’un désordre budgétaire latent. L’État sénégalais navigue désormais entre rigueur et défiance, dans un contexte où chaque décision pèse sur la crédibilité nationale.

Au sommet, la coordination du tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko montre ses premières fissures. Le refus du Premier ministre de cautionner certaines nominations et la création d’un mouvement parallèle, l’APTE, témoignent d’une lutte silencieuse pour le contrôle de la trajectoire politique. Cette tension, perceptible mais contenue, reflète la complexité d’une cohabitation inédite entre loyauté idéologique et affirmation institutionnelle.

Pourtant, le Sénégal ne cède pas à la résignation. En rejetant l’option d’un recours au FMI, l’exécutif assume un pari souverain : financer la relance par ses propres leviers et accélérer les réformes structurelles. Entre dettes colossales, réformes ambitieuses et volonté d’autonomie, Dakar joue sa crédibilité – et peut-être son avenir – sur la scène africaine

KERANOS MEDIA

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