Au moins soixante-dix soldats burkinabés sont morts en quatre jours dans deux attaques dans le Nord, près du Mali, qui confirment le regain des violences djihadistes au Burkina Faso depuis le début de l’année. Les raids meurtriers ont fait au Burkina plus de deux cents morts, civils et militaires, depuis début janvier.
Lundi soir, au moins une quinzaine de soldats ont été tués dans la province de l’Oudalan dans l’extrême nord du pays, à quelques kilomètres de la frontière malienne, selon des sources sécuritaires. « Le détachement de Tin-Akoff a été la cible d’une violente attaque », a rapporté une première source, évoquant, outre les morts confirmées, des « éléments qui manquent à l’appel ». Une deuxième source sécuritaire a avancé un bilan de dix-neuf morts et « des dizaines de disparus ».
Selon la première source, la riposte aérienne et terrestre de l’armée burkinabée a permis de « neutraliser des dizaines de terroristes ». Et les opérations se poursuivent, selon cette source, « concentrées dans la province de l’Oudalan qui connaît un regain de violences depuis quelques jours ».
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