Dakar, le 23 juillet 2024 – Lassés de conditions de travail précaires et d’un manque de considération de la part du gouvernement, les enseignants vacataires des universités publiques du Sénégal ont décidé de se mobiliser. Ils réclament notamment le paiement des salaires impayés du semestre 2022-2023, la création d’un statut officiel pour leur corps de métier, et des recrutements plus importants pour faire face à l’augmentation du nombre d’étudiants.
Un ras-le-bol généralisé
« Depuis 40 ans, il y a des gens qui donnent tout et qui font tout pour l’université, mais ne sont pas bien traités », déplore Mouhamadou Makhtar Diop, chargé des revendications du collectif des enseignants vacataires. « C’est pour cela que nous avons décidé de mettre un terme à ce manque de respect. »
Le collectif a prévu une série d’actions pour faire entendre sa voix. Une grande assemblée générale est prévue le samedi 3 août à Dakar, suivie d’une marche de protestation. Les enseignants vacataires comptent également se mobiliser sur les réseaux sociaux pour sensibiliser le public à leur situation.
Des revendications claires
Les revendications des enseignants vacataires sont claires :
- Paiement immédiat des salaires impayés du semestre 2022-2023
- Création d’un statut officiel pour le corps des enseignants vacataires
- Recrutements plus importants pour faire face à l’augmentation du nombre d’étudiants
Ils espèrent que les nouvelles autorités du Sénégal prendront enfin en compte leurs revendications et mettront fin à leur situation précaire.
Une situation qui dure depuis trop longtemps
La situation des enseignants vacataires des universités publiques du Sénégal n’est pas nouvelle. Cela fait des années qu’ils se battent pour de meilleures conditions de travail. En 2023, ils avaient déjà observé une grève pour les mêmes motifs.
Le gouvernement sénégalais a promis de prendre des mesures pour améliorer la situation des enseignants vacataires, mais pour l’instant, rien de concret n’a été fait. Les enseignants vacataires sont déterminés à poursuivre leur mobilisation jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
Vers une grève générale ?
Si le gouvernement ne répond pas favorablement à leurs revendications, les enseignants vacataires n’excluent pas de se lancer dans une grève générale. Cela pourrait avoir de graves conséquences sur le fonctionnement des universités publiques sénégalaises.
Le gouvernement sénégalais est donc face à un choix : répondre aux revendications des enseignants vacataires et éviter une crise majeure dans l’enseignement supérieur, ou continuer à ignorer leurs problèmes et risquer de paralyser les universités.
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