À quelques jours du scrutin présidentiel, Karim Wade, candidat recalé par le Conseil constitutionnel, se montre actif sur la scène médiatique. Dans une récente publication, il affirme avoir eu des conversations avec plusieurs candidats, dont Khalifa Sall, et dit avoir pris connaissance des tendances des instituts de sondage prédisant un second tour.
Concernant le supposé communiqué du PDS pour soutenir Idrissa Seck et des discussions avancées avec Amadou Ba, Karim Wade maintient le suspense quant à sa stratégie. « Pour l’instant, nous n’avons pris aucune position », déclare-t-il, soulignant l’agitation et les manœuvres autour de la coalition K24 et du PDS. Il révèle ensuite avoir échangé longuement avec Khalifa Sall, laissant planer le doute sur une possible alliance entre les deux figures de l’opposition.
Se basant sur les tendances des instituts de sondage, Karim Wade affirme qu’aucun candidat n’atteint le niveau d’intentions de vote qu’il avait obtenu avant son invalidation par le Conseil constitutionnel. Il voit dans ces données la confirmation d’un second tour inévitable.
La publication de Karim Wade ne manque pas de susciter des réactions. Certains y voient une tentative de remobiliser ses partisans après sa disqualification, tandis que d’autres s’interrogent sur ses intentions réelles et sur son poids réel dans l’échiquier politique.
En multipliant les interventions et en entretenant le mystère autour de sa stratégie, Karim Wade veut s’imposer comme un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise, même s’il ne peut prétendre à la magistrature suprême. Son influence sur le second tour et l’avenir du pays restent à déterminer.
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