Zéro victoire en CAN depuis 1986… La malédiction des « Mambas » se prolonge au Maroc

Malgré une prestation courageuse face aux champions ivoiriens pour leur entrée en lice, le Mozambique court toujours après un succès…
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Malgré une prestation courageuse face aux champions ivoiriens pour leur entrée en lice, le Mozambique court toujours après un succès historique. Seize matchs, zéro victoire : décryptage d’une anomalie statistique qui pèse sur le football lusophone.

Le football est parfois d’une cruauté mathématique. En s’inclinant de justesse face à la Côte d’Ivoire (1-0) ce 24 décembre lors de la première journée de la CAN 2025, le Mozambique a une nouvelle fois buté sur la dernière marche. Ce revers confirme une statistique qui commence à devenir un lourd fardeau psychologique pour la sélection dirigée par Chiquinho Conde.

Une disette historique et paradoxale

Depuis leur première apparition sur la scène continentale il y a près de quarante ans, les « Mambas » n’ont jamais goûté aux joies d’un succès en phase finale. Avec un bilan désormais porté à 12 défaites et 4 matchs nuls en 16 rencontres, le Mozambique détient l’un des records de stérilité les plus persistants de l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations.

Pourtant, réduire le parcours de cette nation à ces chiffres serait occulter la progression constante de son football. Lors de l’édition précédente, ils avaient fait trembler l’Égypte et le Ghana, ne concédant le nul que dans les ultimes secondes du temps additionnel. Contre les Éléphants ivoiriens cette semaine, ils ont à nouveau prouvé qu’ils pouvaient rivaliser avec les cadors du continent, ne cédant que sur un but d’Amad Diallo au retour des vestiaires.

Le défi du Gabon : l’ultime chance ?

Le temps presse pour cette génération emmenée par l’inoxydable capitaine Domingues, 42 ans. Le Mozambique se retrouve aujourd’hui au pied du mur. Pour espérer voir, pour la première fois de son histoire, les phases à élimination directe, la sélection devra briser son plafond de verre dès ce dimanche 28 décembre face au Gabon.

Au-delà de la simple qualification, c’est tout un peuple qui attend ce déclic libérateur. Une seule victoire suffirait à transformer cette série noire en un lointain souvenir et à valider enfin les progrès d’une nation qui, match après match, prouve qu’elle n’est plus un simple figurant.


Lang Fils

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