Le parti République des Valeurs/Réewum Ngor du candidat à la présidentielle de 2024, Thierno Alassane Sall a déposé ce mardi, auprès du conseil constitutionnel, un recours contre la recevabilité de la candidature de Karim Wade, a déclaré Dr Samba Faye porte-parole du parti. Dr Faye dit détenir des preuves de la double nationalité de Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade. Ces documents ont été d’ailleurs au conseil constitutionnel et ce dernier à l’obligation d’invalider la candidature Karim Wade du parti démocratique sénégalais, dit-il.
C’est un acte, d’après Thierno Alassane Sall pour exiger « le respect des dispositions de la charte fondamentale ».
L’exigence d’une nationalité exclusivement sénégalaise pour les candidats à l’élection présidentielle repose sur des principes fondamentaux visant, entre autres, à garantir l’indépendance du président de la République vis-à-vis de toute puissance étrangère. « Au nom de la constitution et des principes que j’ai toujours défendu, je déposerai demain un recours au conseil constitutionnel… » avait souligné lundi, l’ancien ministre de Macky Sall.
Selon le président de la République des Valeurs (RV), l’exigence d’une nationalité exclusivement sénégalaise pour les candidats à l’élection présidentielle repose sur des principes fondamentaux visant, entre autres, à garantir l’indépendance du président de la République vis-à-vis de toute puissance étrangère. A travers la Constitution, le Peuple a voulu, d’une part, que le président de la République du Sénégal, pays souverain et indépendant, ne soit sous l’autorité formelle d’aucun autre chef d’État en tant que citoyen d’un pays tiers. En d’autres termes, un président ne peut avoir à son tour un président.
Thierno Alassane Sall ajoute que les dossiers ou autres moyens qu’un tel État étranger pourrait détenir contre le citoyen, ne l’amènent à compromettre les intérêts du Sénégal. Plus généralement, il s’agit d’un principe élémentaire de précaution contre les conflits d’intérêts largement observé par toute entité sérieuse, que ce soit une société privée, une organisation internationale. Par ailleurs, poursuit TAS, si, comme les informations en leur possession tendent à le conforter, « Karim Wade jouit encore de sa nationalité française », de graves questions se posent.
Comment, en effet, peut-on accepter qu’un potentiel président de la République, dont le premier acte officiel serait de prêter serment de respecter et de faire respecter la Constitution, fonde son élection sur la violation de ladite Constitution ? Peut-on attendre de celui qui a bafoué la loi fondamentale pour se faire élire de respecter les lois ordinaires ? S’interroge Thierno Alassane Sall dans les colonnes de Dakaractu.
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