décembre 3, 2024
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Un jour historique aux États-Unis – ce mardi 5 novembre 2024 : des millions d’Américains éliront le ou la prochain(e) président(e) de leur pays. Après le retrait de l’actuel président des États-Unis Joe Biden, c’est sa vice-présidente Kamala Harris qui a été investie par le parti démocrate. Elle fera face à l’ancien président Donald Trump, choisi par le camp républicain. L’issue du scrutin, plus incertaine que jamais, dépendra notamment des fameux « Swing states », ces états indécis qui peuvent faire basculer l’élection.

Comment est élu le président des États-Unis ?

L’élection présidentielle américaine est un mode de suffrage universel indirect. Elle se déroule tous les quatre ans, le mardi qui suit le premier lundi de novembre. Ce jour-là, les citoyens américains ne votent pas directement pour le candidat à la présidence du parti politique qu’ils ont choisi, mais désignent les 538 grands électeurs qui forment le Collège électoral. Ce sont eux qui, à la mi-décembre, élisent le candidat à la Maison-Blanche : celui qui remporte au moins 270 voix des grands électeurs est élu Président des États-Unis. Les résultats sont certifiés début janvier de l’année suivante par le Congrès et depuis le 20e amendement à la Constitution en 1933, le nouveau Président prend ses fonctions le 20 janvier, jour appelé « Inauguration Day » (« Jour d’investiture »), sauf si ce dernier tombe un dimanche.

Pour être candidat à la présidence – et à la vice-présidence – des États-Unis, il faut avoir au moins 35 ans, être citoyen américain de naissance et avoir résidé au moins 14 ans dans le pays. Un président sortant ne peut se représenter qu’une seule fois, la magistrature suprême étant limitée à deux mandats.

Le collège électoral

Lors du vote populaire de novembre, l’Election Day, les citoyens choisissent ainsi les grands électeurs affiliés au candidat qu’ils soutiennent. Mais la notion de vote populaire s’arrête là, car la majorité des États a opté pour le principe du « Winner-take-all » (« Le vainqueur emporte tout »). Seuls le Maine et le Nebraska utilisent un système proportionnel.

Cette méthode, une particularité américaine, permet au candidat ayant recueilli la majorité des suffrages de gagner la totalité des grands électeurs alloués à cet État. C’est de cette manière que George W. Bush l’emporte face à Al Gore en 2000, puis Donald Trump face à Hillary Clinton en 2016, alors que cette dernière avait récolté près de 3 millions de voix de plus lors du vote populaire. Les États-Unis sont le seul pays démocratique où le perdant du vote populaire peut gagner l’élection présidentielle.

Sources rfi


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