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Jeudi 20 juillet, le gouvernement indien a décidé de stopper les exportations de riz blanc non basmati afin de maîtriser l’inflation de cette denrée essentielle. L’Inde est le premier exportateur mondial de riz, mais les prix sur le marché intérieur ont connu une forte hausse au cours des dernières semaines.

En Inde, le prix du riz a enregistré une hausse de 3 % en un mois et de 11 % sur une année, aggravée par les perspectives peu favorables des prochains mois. Les inondations récentes dans le nord du pays ont dévasté les champs nouvellement semés du Pendjab, une région clé pour la production de riz, exigeant une replantation rapide pour sauver la saison. De plus, le phénomène climatique El Niño devrait entraîner une diminution des précipitations dans les mois à venir.

Dans un contexte à haut risque, notamment à 10 mois des élections législatives, le gouvernement de New Delhi s’est efforcé de prévenir toute pénurie alimentaire et inflation en prenant la décision de bannir l’exportation de riz blanc non basmati. Cette mesure supprime du marché 45 % des ventes du principal exportateur mondial de riz, créant ainsi un bouleversement significatif.

Cette décision aura des répercussions importantes en Afrique, notamment pour des pays tels que le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, qui sont d’importants clients de l’Inde. Ils devront désormais se tourner vers la Thaïlande et le Vietnam pour leurs approvisionnements en riz. Cependant, cette transition entraînera probablement une augmentation rapide des tarifs, car cette semaine déjà, la brisure de riz vietnamienne a atteint son prix le plus élevé en 12 ans.


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