Ibrahima Dabo, jeune international sénégalais U20 évoluant avec l’équipe réserve du Shakhtar Donetsk, a récemment accordé une interview exclusive aux journalistes ukrainiens. L’ancien joueur d’Espoir de Guédiawaye, originaire du village de Kéracounda (département de Goudomp), a partagé avec passion sa vision du football, ses rêves les plus audacieux, ses sources d’inspiration et ses rituels d’avant-match.
Surnommé affectueusement « Daboro », Ibrahima Dabo incarne la nouvelle génération de footballeurs sénégalais talentueux. Son parcours atypique, de son village d’origine aux terrains d’entraînement du prestigieux Shakhtar Donetsk, témoigne de sa détermination et de son amour pour le football.
Lors de cette interview, le frère de Mouhamed Dabo (international U17) a dévoilé les secrets de son style de jeu, un mélange de technique, de puissance et de vivacité. Il a également évoqué les modèles qui l’inspirent, des légendes du football africain aux stars internationales.
Comme de nombreux footballeurs, Ibrahima Dabo possède ses propres rituels d’avant-match. Des moments de concentration et de prière qui lui permettent de se préparer mentalement et physiquement pour la compétition.
Si vous deviez comparer votre style de jeu à celui d’un footballeur célèbre, qui serait-ce et pourquoi ?
—Si je devais comparer mon style de jeu à celui d’un footballeur célèbre, ce serait Alexis Sanchez, comme on me compare souvent à lui.
Quel est le conseil le plus inhabituel que vous ayez reçu d’un entraîneur et comment a-t-il influencé votre jeu ?
—Le conseil le plus inhabituel que j’ai reçu d’un entraîneur était de faire des courses profondes au milieu, et cela m’a vraiment aidé à m’améliorer.
Imaginez que vous n’êtes pas un footballeur. Quelle autre carrière pourriez-vous vous voir poursuivre, et pourquoi ?
—La carrière que j’aurais pu envisager si je n’avais pas été footballeur serait dans l’armée, plus précisément dans la gendarmerie.
Quel moment de votre carrière jusqu’à présent vous a rendu le plus fier, et pourquoi ?
–Je dirais que le moment le plus fier pour moi, c’est quand j’ai signé mon premier contrat professionnel avec le Shakhtar, parce que c’est un grand club et une équipe que je supporte depuis l’enfance.
De nombreux joueurs ont des rituels avant les matchs. Avez-vous des routines inhabituelles pour vous mettre dans la zone ?
– Mes rituels avant un match sont d’appeler d’abord ma mère pour qu’elle puisse prier pour moi, puis je prie pour moi-même.
Si vous pouviez jouer aux côtés d’une légende du football, passée ou présente, qui serait-ce et qu’apprendriez-vous d’eux ?
Si je pouvais jouer aux côtés d’une légende du football, passée ou présente, ce serait Cristiano Ronaldo ou Sadio Mané. J’apprendrais beaucoup d’eux parce qu’ils travaillent dur.
Le Sénégal a une forte culture footballistique. Quelles leçons ou inspirations tirez-vous de l’approche du jeu de votre pays d’origine ?
—Eh bien, le Sénégal est une nation de football, et nous sommes l’une des 2 ou 3 meilleures équipes d’Afrique, grâce à notre succès à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et à nos récentes victoires dans les compétitions de jeunes. Le football sénégalais se développe de mieux en mieux. Aujourd’hui, de nombreux agents viennent au Sénégal, donnant aux jeunes joueurs l’opportunité d’aller en Europe et de tenter leur chance. Récemment, beaucoup ont signé de gros contrats, et cela me rend heureux de le voir. J’espère que cela continuera.
Comment gérez-vous les revers ou les mauvais matchs ? Avez-vous une façon spécifique de rebondir mentalement ?
—Eh bien, les échecs et les mauvais matchs sont difficiles, mais cela fait partie du sport. Quand on perd, il faut le prendre avec philosophie, se remettre rapidement au travail et être patient. Comme je suis croyant, je mets aussi tout entre les mains de Dieu.
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Journaliste : instmzqwps
