Le village de Pakao Diareng, dans la région de Sédhiou, est plongée dans une profonde tristesse suite à la disparition tragique de deux de ses fils, Ousmane Diaité, connu sous le nom de Balédji, et Seckou Nankéba Dramé. Ces deux hommes, âgés d’une quarantaine d’années et anciens joueurs de l’équipe de football locale, ont péri en mer au large des côtes marocaines, fin janvier 2025, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe.
Leur disparition laisse derrière eux des familles et de nombreux enfants, plongeant ainsi tout un village dans le deuil.
Chaque année, ils sont des milliers de jeunes Sénégalais à risquer leur vie dans l’espoir d’un avenir meilleur en Europe. Ils bravent les dangers de la traversée clandestine, souvent à bord d’embarcations de fortune, sur des distances de plus de 1 700 km, séparant le Sénégal des îles Canaries.
L’Union européenne, consciente de l’ampleur du drame, a récemment annoncé une aide de 30 millions d’euros pour soutenir le Sénégal dans sa lutte contre l’immigration clandestine. Cette aide financière vise à renforcer les capacités des autorités sénégalaises en matière de sauvetage en mer, de lutte contre le trafic de migrants et de sensibilisation aux dangers de l’immigration irrégulière.
Malgré les efforts déployés, le phénomène de l’immigration clandestine continue de faire des ravages, endeuillant des familles et laissant derrière lui des communautés désemparées.
La disparition tragique de Ousmane Diaité et Seckou Nankéba Dramé est une illustration de plus des dangers de l’immigration clandestine. Le village de Diareng, uni dans la douleur, pleure ses enfants et appelle à une prise de conscience collective pour mettre fin à ce fléau.
Les autorités sénégalaises, avec l’appui de l’Union européenne, doivent redoubler d’efforts pour offrir des alternatives crédibles aux jeunes, afin de les dissuader de prendre la route de l’exil au péril de leur vie.
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