Libreville, la capitale gabonaise, semble figée en ce mercredi 30 août 2023. Les commerces sont fermés, la circulation est quasi-inexistante, l’atmosphère est pesante après l’annonce d’un coup d’État militaire.
Un groupe de militaires a proclamé la destitution du président Ali Bongo Ondimba et la mise en place d’un Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI). Aussitôt, de nombreux Gabonais sont descendus dans la rue pour soutenir les putschistes, scandant que « l’armée s’est rangée du côté du peuple ».
Le CTRI a annoncé à la télévision nationale que le président Bongo était assigné à résidence surveillée. Plusieurs de ses proches, dont son fils Nourredine Valentin, ont été arrêtés.
L’incertitude règne sur l’issue de ce coup de force. La vie semble suspendue dans l’attente du prochain communiqué du CTRI. Les regards se tournent aussi vers la communauté internationale et ses réactions.
Pour l’heure, le calme prévaut à Libreville. Mais la destitution impromptue d’Ali Bongo a plongé le Gabon dans une crise politique majeure dont nul ne peut prédire l’issue. Le pays retient son souffle, entre espoirs de changement et craintes de dérapages.
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