février 5, 2025
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Après Tambacounda et Ziguinchor, la ville de Sédhiou a pris le relais ce mercredi avec un rassemblement des conducteurs de deux-roues devant le stade municipal. Ces derniers protestent contre le coût jugé excessif de l’immatriculation de leurs motos, tout en exprimant leur volonté de se conformer à la réglementation en vigueur.
Cependant, les conducteurs ont mis en lumière les difficultés qu’ils rencontrent pour obtenir la carte grise. Ils demandent un accompagnement et une formation, notamment grâce au soutien du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT), afin de faciliter l’accès au permis de conduire.


Pour rappel, le mardi 7 janvier, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, M. Yankoba Diémé, avait rencontré les acteurs du secteur des motos-taxis. Cette rencontre visait à discuter des procédures d’immatriculation et à clarifier les enjeux liés à l’organisation du secteur, avec pour priorité le renforcement de la sécurité routière.


Selon le ministre, cette initiative a pour but d’encadrer une activité en pleine expansion, souvent associée à des problèmes de sécurité. « L’immatriculation des motos-taxis est essentielle pour réguler le secteur, protéger les conducteurs et les passagers, et assurer la transparence de cette activité », a-t-il déclaré.
En outre, M. Diémé a sollicité la collaboration du ministre de l’Intérieur pour faciliter la légalisation des documents nécessaires à l’immatriculation. L’objectif est de réduire les afflux massifs dans les bureaux administratifs et de simplifier les démarches.

Boubacar Camara

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