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Procès Sweet Beauté : Délibéré le 1er Juin/ le procureur requiert 10 contre SONKO et 5 ans contre Ndéye Khady NDIAYE

10 ans de réclusion criminelle, c’est la lourde sentence requise par l’avocat général contre Ousmane Sonko. Il a été jugé par à la barre de la chambre criminelle pour les faits de viol et menaces de mort. Ce n’est pas tout puisque le maître des poursuites a également requis à son encontre 5 ans de prison ferme pour corruption à la jeunesse. Pour la menace de mort, le parquet a requis un an ferme et une amende de 2 millions FCFA rapporte Emedia parcouru par KéranosMédia

Pour étayer ses propos, il a dit que Sonko accusé pour viol a choisi de ne pas comparaître. « C’est son doit le plus absolu. L’accusé qui est poursuivi pour viol a fui les débats. Adji Sarr n’a jamais varié depuis l’enquête préliminaire. Les faits de viol ne souffrent aujourd’hui d’aucune contestation. L’acte de pénétration sexuelle ne peut pas être nié par l’autre partie. Parce que ça a été scientifiquement démontré », a-t-il dit.

Pour ce qui concerne la dame Ndèye Ndiaye, le maître des poursuites a demandé de la déclarer coupable des faits qui lui sont reprochés. Pour la répression, il a requis 5 ans de réclusion criminelle et 100 mille FCFA d’amende. Pour l’incitation à la débauche, il a requis un an ferme contre la dame.

L’affaire a été mise en délibéré pour jugement devant être rendu le 1er juin. Si le juge décide d’aller dans le sens du maître des poursuites, le maire de Ziguinchor et candidat à la prochaine élection présidentielle de février 2024 perdra ses droits civiques et sera écarté de toutes les prochaines échéances électorales.

M. Sonko, 48 ans, a reconnu être allé se faire masser pour apaiser des douleurs de dos chroniques. Mais il a toujours réfuté les accusations dans les dossiers de viols présumés et de diffamation et crié au complot du pouvoir pour l’écarter de la présidentielle. Sa défense s’était retirée après avoir demandé en vain le report du procès.

Disant craindre pour sa sécurité, Ousmane Sonko a annoncé qu’il ne répondrait plus aux convocations de la justice sans garantie de l’Etat pour son intégrité physique. L’Etat n’a donné aucun signe d’avoir accédé à cette exigence.

M. Sonko est présumé se trouver à Ziguinchor, ville dont il est le maire et où il s’est retiré il y a plusieurs jours, à des centaines de kilomètres de Dakar. Ses partisans montent une garde étroite autour de son domicile pour parer une éventuelle tentative de l’amener de force au tribunal. Des heurts avec la police ont éclaté mardi soir, ont rapporté des médias proches de l’opposant.

Ce procès retentissant est l’épilogue d’un feuilleton qui tient le Sénégal en haleine depuis plus de deux ans. L’enjeu en est autant criminel que politique. L’éligibilité de M. Sonko et sa faculté de concourir en 2024 en dépendent.

Les rendez-vous de M. Sonko avec la justice dans cette affaire, et une autre de diffamation dans laquelle il vient d’être condamné et qui pourrait elle aussi le priver de ses droits électoraux, ont régulièrement donné lieu à des incidents et des affrontements.

Ses adversaires l’accusent de s’en remettre à la rue pour échapper à la justice, ou d’être un agitateur fomentant un projet « insurrectionnel ».


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