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Les régions de Kolda (72,1%), Sédhiou (69,0%) et Kaffrine (66,8%) connaissent des taux alarmants de mariages non déclarés à l’état civil, posant des problèmes de reconnaissance légale et de protection des droits des couples et de leurs enfants.

Cette situation est en grande partie due à l’éloignement des centres d’état civil, rendant difficile l’enregistrement des mariages pour les familles rurales. De plus, un manque de sensibilisation sur l’importance de cette démarche contribue à cette problématique. Beaucoup de mariages se font selon les traditions locales sans être formalisés administrativement.

En dehors de la région de Dakar, toutes les autres régions présentent un faible taux d’enregistrement des mariages à l’état civil. En effet, seuls moins de trois mariages sur dix (28,7%) ne sont pas déclarés à Dakar contre 48,6% à Thiès et plus de la moitié dans les autres régions. Les régions de Kolda (72,1%), Sédhiou (69,0%) et Kaffrine (66,8%) sont les plus concernés par la non déclaration des mariages à l’état civil.

Rapport provisoire de l’ANSD RGPH-5, 2023

Les conséquences sont graves : sans enregistrement, les couples et leurs enfants n’ont pas accès à des droits essentiels comme la protection sociale et les droits de succession, augmentant ainsi leur vulnérabilité économique.

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Pour remédier à cela, il est crucial de décentraliser les services d’état civil et de lancer des campagnes de sensibilisation efficaces. L’implication des chefs traditionnels et religieux peut également jouer un rôle clé en encourageant l’enregistrement des unions.

En prenant ces mesures, nous pouvons espérer une meilleure protection des droits des couples et de leurs enfants dans ces régions, assurant ainsi leur reconnaissance légale et leur inclusion sociale.


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