À l’appel de l’intersyndicale, une nouvelle journée nationale d’actions et de mobilisations contre la réforme des retraites, adoptée lundi 20 mars est organisée ce mardi 28 mars partout en France.
A Paris le cortège qui relie place de la République à celle de la Nation, s’est élancé depuis cet après midi. Les services de renseignement territoriaux attendent dans la capitale de 70 000 à 100 000 manifestants. Gérald Darmanin a annoncé la veille qu’un « dispositif de sécurité inédit » serait déployé mardi avec 5 500 policiers à Paris.
A Marseille il y a plus de 180 000 manifestants qui ont défilé selon les syndicats, 11 000 selon la préfecture
La mobilisation est plus faible que le 23 mars dernier, où les syndicats avaient annoncé 280 000 manifestants et la préfecture 16 000.
A Lyon des dizaines de manifestants ont envahi les voies ferrées de la gare de Lyon, où la circulation est totalement interrompue. En plus de protester contre la réforme des retraites, les cheminots dénoncent les violences policières après qu’un de leurs collègues a perdu un œil lors de la précédente manifestation.
Les députés MoDem, membres de la majorité présidentielle, sont favorables à la mise en place d’une médiation autour de la réforme des retraites, comme le propose le leader de la CFDT Laurent Berger, ont-ils annoncé. « C’est bien d’avoir une ou deux personnes pour essayer de retrouver le dialogue et avoir un certain recul », a plaidé le président de groupe centriste Jean-Paul Mattei.
Le porte-parole du gouvernement a opposé une fin de non-recevoir à la demande de médiation formulée par le leader de la CFDT. « Nous saisissons la proposition de Laurent Berger de se parler, mais directement. Nul besoin de médiation », a assuré le porte-parole lors du compte rendu du conseil des ministres. « Il n’y a pas de médiateur dans la République quand on peut se parler directement », a-t-il insisté en réponse à cette proposition de Laurent Berger, soutenue par l’intersyndicale.
Olivier Véran a également déclaré que le gouvernement était « le rempart à la violence illégitime et dangereuse ». « Nous respectons les grèves et les manifestations mais nous serons particulièrement vigilants à ce qu’elles ne donnent pas lieu à de nouveaux débordements », a-t-il dit.
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