février 15, 2025
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Bureau politique de Pastef, réuni en conférence de presse ce vendredi 14 février 2025, a pris position sur le rapport de la Cour des comptes publié mercredi dernier. Le coordonnateur des cadres de Pastef, le professeur Daouda Ngom, a déploré les ‘’manquements graves’’ mis en lumière par l’institution, soulignant que ces irrégularités ont plongé les finances publiques dans une situation extrême. Selon lui, le rapport de la Cour des comptes décrit un « carnage financier » sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal.

Face à cette situation, les cadres de Pastef ont incité le peuple sénégalais à faire preuve de patience. « Nous appelons le peuple sénégalais à être patient », ont-ils affirmé, reconnaissant la gravité de la situation tout en prônant une gestion mesurée de la crise.

Dans un élan de responsabilité, le BP du parti au pouvoir a exigé du gouvernement une reddition de comptes. « Pastef/Les patriotes appelle ainsi le gouvernement à tout mettre en œuvre pour une reddition des comptes et la traduction « des brigands financiers » devant les juridictions compétentes, dans le respect des lois et règlements de notre pays », ont insisté les cadres du parti. Cet appel met l’accent sur la nécessité d’une justice financière transparente et d’une action rapide contre les responsables des dérives financières.

Malgré l’ampleur de la crise, les membres du Bureau politique estiment que l’État ne dispose pas de beaucoup de marge de manœuvre. Cependant, ils appellent à un « sursaut de patriotisme » pour surmonter cette épreuve collective. Dans ce contexte, Pastef a exhorté les citoyens à rester solidaires et à continuer de faire confiance au président de la République, au Premier ministre, ainsi qu’à l’ensemble du gouvernement pour la transformation systémique du pays.

Le Bureau politique a également reconnu que le gouvernement a déjà entamé certaines réformes pour tenter de redresser la situation, notamment l’élargissement de l’assiette fiscale, la réduction du train de vie de l’État et la mobilisation de l’épargne locale. Ces mesures, selon le BP, sont un premier pas vers la résolution des problèmes financiers du pays.

Avec PressAfrik


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