Ibrahima Mbaye est un comédien, un acteur et metteur en scène né à Dakar au Sénégal le 09 août 1974. Il est surnommé « Thié ». Ibrahima Mbaye est connu pour sa filmographie riche volumineuse et variée dans le cinéma, les séries du petit écran et le théâtre. Il est notamment connu pour avoir tenu un rôle dans les films :
-« Madame Brouette de Moussa Absa, sorti en 2002 »,
-« Ramata de Léandre Alain Baker, sorti en 2007 » ou encore plus récemment
-« Atlantique de Mati Diop, sorti en 2019 ».
La formation aux métiers des arts scéniques de l’un des plus grands acteurs du cinéma sénégalais M.Ibrahima Mbaye fait les beaux jours à l’École Nationale des Arts à la section des arts dramatiques de 1995 à 1999. Pendant son séjour, il remporte le prix en tragédie pour son interprétation de Hamlet. Avant d’intégrer l’École Nationale des Arts, il est membre de la troupe « Alliance franco —sénégalaise » entre 1994 et 1995.
Ibrahima Mbaye s’investit énormément dans la formation et le coaching des acteurs notamment en tant que pensionnaire du Théâtre National Daniel Sorano de Dakar. Son premier contact avec les arts visuels et scéniques se fait au Théâtre, ce parcours est néanmoins très diversifié avec une carrière prolifique tant dans le cinéma national qu’international.
Il entre en contact avec le théâtre à l’atelier du théâtre expérimental de Rufisque dirigé par Mame Birame Diouf, animateur culturel à cette époque. C’est à l’âge de 13 ans que Ibrahima Mbaye fait ses premiers pas sur scène sous la direction de son mentor.
Il tient notamment le rôle principal dans le film culte « Teuss Teuss du réalisateur sénégalais Hubert Laba Ndao, sorti en 2006 ». En 2004, il apparaît dans « Bul déconné de Massaer Dieng et Marc Picavez » dont l’action se situe à Rufisque, sa ville de naissance.
En 2020, L’acteur Ibrahima Mbaye joue dans la série L’or De Ninkinanka produite par Marodi TV Sénégal.
LA FILMOGRAPHIE DE IBRAHIMA MBAYE :
•En 2022 : Xalé , film de Moussa Sene Absa
•En 2019 : Atlantique, film de Mati Diop
•En 2018 : Ordur , un film du réalisateur sénégalais Momar Talla Kandji
•En 2016 : Wùlu , un film de Daouda Coulibaly
•En 2011 : Les pirogues des Hautes Terres, téléfilm d’Olivier Langlois
•Kenü, film d’Aranzta Alvares
•En 2010 : En attendant le vote, film de Missa Hebié
✓(Prix du Festival du cinéma africain de Khouribga, Maroc, pour le second rôle masculin)
•Clandestino, téléfilm d’Olivier Langlois pour France 2
•En 2007 : Ramata, long métrage de Léandre-Alain Baker
•L’absence, long métrage de Mama Keita
✓ (Prix du Département de l’Allier pour le second meilleur rôle).
•Les feux de Mansaré, long métrage de Mansour Sora Wade
•Black, long métrage de Pierre Laffargue
•En 2006 : Teuss Teuss, téléfilm de Hubert Laba NDAO
•En 2005 : Teranga blues, long métrage du réalisateur sénégalais Moussa Sene Absa
•En 2004 : L’appel des arènes, long métrage de Cheikh Ndiaye
•En 2002 : Africa paradis, long métrage de Sylvestre Amoussou
•Cocktail, court métrage de Chantal Djédjé
•Madame Brouette, long métrage de Moussa Sène Absa
•En 2000 : Coups de pilon, court métrage de Moussa Sene Absa
•Karmen Geï, long métrage de Joe Gaye Ramaka
•En 1998 : Le revenant, téléfilm de la RTS
•En 1995 : Les caprices d’un fleuve, long métrage de Bernard Giraudeau
•En 1993 : Ça twiste à Popenguine, long métrage de Moussa Sène Absa
Grâce à son charisme légendaire, on lui attribue souvent de grands rôles.
SA PARTITION DANS LES SÉRIES
•Il a fait sa participation dans la série « Pod et Marichou » saison 3 ou il incarne le rôle du
« Baron »
•En 2020 : Dans la série « L’or de Ninki nanka » de Sokhna BENGA dans le rôle de Bathie.
Ibrahima Mbaye Thié en reconversion plonge dans la réalisation avec son premier court métrage :
•En 2020 : il est l’auteur d’un court métrage pour rendre hommage au personnel de santé pour la lutte de la pandémie.
APPARITIONS AU THÉÂTRE
• Depuis 2000 : Pensionnaire du Théâtre National Daniel Sorano. Il participe aux pièces suivantes :
•Hémon dans « Antigone »
•L’homme dans « Le collier d’Hélène »
•Prince Laobé Penda dans « l’Exil d’Alboury »
•L’homme dans « Les jours se traînent et les nuits aussi »
•Grec dans « Phuzamandla »
•Lumumba dans « Une saison au Congo »
•Coryphée dans « Chaka » de Senghor
Source: Africiné Magazine.
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