Le responsable du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué à Téhéran, mercredi 31 juillet, ont annoncé les Gardiens de la Révolution iraniens. Le leader palestinien venait d’assister à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, lorsqu’il a été touché, de nuit, par une frappe imputée à Israël. « L’assassinat du chef Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse », a aussitôt prévenu le Hamas. Ses alliés, à commencer par le président iranien, ont assuré qu’ils feraient « regretter aux envahisseurs terroristes leur acte lâche ». Les Houthis du Yémen ont dénoncé « un crime terroriste odieux », tandis que le Hezbollah libanais s’est dit déterminé « à affronter l’ennemi sioniste ».
A ce stade, Israël n’a fait aucun commentaire direct sur la mort d’Ismaïl Haniyeh. En revanche, l’Etat hébreu avait revendiqué, quelques heures plus tôt, la mort du haut gradé du Hezbollah Fouad Chokr, tué dans une frappe contre un immeuble de Beyrouth, au Liban. Selon Israël, la victime était « le commandant responsable du massacre de Majdal Shams », quatre jours plus tôt, quand un tir de roquette venu du Liban a causé la mort de douze enfants sur le plateau syrien du Golan occupé.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a évoqué, mercredi soir, « des coups sévères portés [aux ennemis d’Israël] ces derniers jours ». Cet enchaînement d’événements risque de conduire à une guerre régionale plus intense
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