On assiste à une bataille de communication du Président Ousmane SONKO et du Président Idrissa SECK depuis la sortie de ce dernier de la mouvance présidentielle ( PRO vs PRIS).
Lors de sa déclaration de presse de samedi pour officialiser sa candidature aux élections présidentielles de 2024 et sa sortie de la coalition présidentielle, Idrissa Seck a fait resurgir le débat sur le statut du chef de l’opposition.
‘’Tant que les Sénégalais n’ont pas voté le 25 février 2024, je suis le chef de l’opposition’’, a notamment dit le président Idrissa Seck, lors d’une déclaration qu’il faisait au cybercampus de Thiès.
»Pourquoi reconnaît-on à Macky Sall, en raison des 65% de suffrages obtenus, qu’il est le président de la République du Sénégal jusqu’au 25 février 2024 ?’’, a-t-il questionné, laissant entendre que ce sont ses mêmes suffrages à la présidentielle de 2019 où il est arrivé deuxième, qui lui confèrent le statut de leader de l’opposition. Il a rappelé, qu’il avait, à décidé en tant que chef de l’opposition, d’accepter, face à une situation donnée, à savoir la pandémie de Covid-19, la main tendue du président Macky Sall ‘’pour sauver le pays’’.
Ousmane Sonko, le responsable de PASTEF-Les Patriotes, est désigné, de fait, chef de l’opposition depuis les retrouvailles entre M. Seck et le président de la République en 2020 car étant arrivé 3 ème dernier Idy.
Le maire de Ziguinchor qui était en tournée de « Nemeeku tour » à la capitale du Sud, a répondu à l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental : « s’il s’agrippe sur le chef de l’opposition, cela lui est permis. Cependant, nous sommes dans un espace où chacun connaît les forces de son adversaire », signifie le patron du Pastef en donnant un exemple pour signifier à Idrissa Seck que ce sujet est tranché par les Sénégalais. « Tous les moutons se promènent dans les rues d’Abidjan mais ils n’ont pas tous le même prix », résume Ousmane Sonko.
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