Le fameux slogan » oubi tey diangui tey » risque d’être compris cette année. Les syndicats d’enseignants menacent de perturber le système depuis la rentrée car l’État reste indécis sur certains points d’accord tel que la situation des décisionnaires, le recrutement massif d’enseignants entre autres.
Sur ces questions, les syndicats voient une fuite de responsabilité, un désengagement de la part de l’autorité. Ils ne savent pas à quelle scène se vouer.
Amidou Diédhiou le secrétaire général national du SELS. » Nous avons comme l’impression que c’est une fuite en avant, une sorte de désengagement et c’est ça qui nous inquiète. C’est pourquoi nous estimons que la question doit davantage retenir l’attention de l’autorité. En tout notre organisation syndicale a pris la décision de sorte que les lignes puissent bouger à cette rentrée scolaire. Nous maintenons la même menace. Je pense qu’il y a des questions qui ne sont pas négociables, la question des décisionnaires doit trouver solution. Ce n’est pas négociable. C’est maintenant ou jamais. Tout comme la question du déficit d’enseignants. Il faut une politique de recrutement spécial conséquent. C’est un engagement ferme, une volonté politique qui doit mener à cela sur plusieurs années pour résorber le gap qui est là. Quand il y a un contexte spécifique lié à un contexte d’élections ça appelle à une posture hautement républicaine. On ne fait pas de calculs politiques. On n’a pas en ligne de mire un quelconque gain politique mais une posture républicaine qui nous mène au règlement des problèmes que posent les enseignants. Et ce qui va permettre aux syndicats d’enseignants de se tenir à l’écart tout soubresauts politiques et de ne rester que dans l’action syndicale de l’école sénégalaise » a-t-il laissé entendre.