Le Hezbollah a annoncé, samedi en début d’après-midi, que son leader avait bien été tué lors d’un bombardement israélien sur Beyrouth, la veille. Selon un bilan provisoire des autorités libanaises, les frappes de l’armée israélienne ont tué plus de 700 personnes depuis lundi.
Hassan Nasrallah « a rejoint ce milice Chiite, dont il a dirigé le parcours pendant près de trente ans », a confirmé le Hezbollah dans un communiqué publié samedi à la mi-journée.
Une nouvelle frappe israélienne a visé samedi la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a indiqué une source de sécurité libanaise à l’AFP, après une nuit de bombardements intenses. Selon la source de sécurité sous couvert d’anonymat, un immeuble a été touché aux 2e et 3e étages.
Les frappes de vendredi sur la banlieue sud, dans lesquelles Israël affirme avoir tué le chef du mouvement chiite libanais, Hassan Nasrallah, avaient cessé samedi à l’aube.
Par ailleurs, selon l’agence de presse officielle libanaise Ani, des frappes ont eu lieu samedi dans des zones en dehors des bastions traditionnels du Hezbollah, dont la région montagneuse du Kesrouan, majoritairement chrétienne, à une trentaine de kilomètres au nord de Beyrouth.
Les autorités européennes recommandent aux compagnies aériennes d’éviter les espaces aériens du Liban et d’Israël en raison d’une « intensification des frappes aériennes et d’une dégradation de la situation sécuritaire », ont-elles fait savoir, samedi.
La Commission européenne et l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (AESA) ont émis un bulletin « recommandant de ne pas opérer à l’intérieur des espaces aériens du Liban et d’Israël, à tous niveaux de vol », a fait savoir l’AESA. Elle juge que la situation dans ces deux pays a eu des répercussions « sur la sûreté de l’espace aérien ».
Cette recommandation est « valable jusqu’au 31 octobre », mais pourra être « revue, adaptée ou retirée en fonction de l’évaluation » de la situation.
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