Les travailleurs de l’association de financement des professionnels du transport urbain comptent immobiliser un peu plus de 2500 bus. Selon nos sources ils exigent la revalorisation de leurs salaires, des contrats en bonne et due forme et une meilleure couverture sociale élargie.
Souleymane Ndiaye chargé des revendications du syndicat des professionnels du transport alerte et précise : » on est aujourd’hui fin prêt pour faire une grève illimitée pour entrer dans la majeure partie de nos droits. On a décrété 72 heures juste pour un mot d’ordre mais l’objectif c’est de ne pas le lever tant qu’on n’a pas eu satisfaction. Ça sera tout le secteur Aftu. Ça peut faire un plus de 2500 bus si le mot d’ordre est totalement respecté par rapport aux grèves tout le secteur Aftu sera paralysé. Peut – être qu’il peut y avoir des appuis, on a eu à contacter d’autres syndicats qui ne sont pas dans le secteur. Ils nous ont promis de collaborer c’est-à-dire immobiliser leurs secteurs au moment où Aftu serait en arrêt. On sait que ça va faire mal car déjà le système du transport à Dakar il y a beaucoup de manquements, beaucoup d’imperfections mais ce qui nous intéresse c’est qu’on accorde les droits qu’on réclame. Ce qui sont exigibles dans l’immédiat que nous les accorde ceux qui répondent à un certain processus d’elaboration qu’on nous donne un calendrier fier et que celui-ci soit suivi. Ce n’est pas comme un protocole antérieur qu’on a eu à gérer ».
Cette grève aura des impacts du point de vue économique, social. Ça sera difficile chez les clients tout comme chez les opérateurs, l’état et les travailleurs. Ça vaut le coût dans un pays de droit car les travailleurs de Aftu font convenablement leur boulot « .
De leur côté, les responsables de Aftu regrettent et invitent au dialogue et interpellent l’état du Sénégal pour la sécurisation du personnel qui n’est pas en grève.
Consernant ce mouvement d’humeur, la compagnie fait savoir qu’à leur niveau aucun préavis de grève n’a été déposé. Ces responsables jugent légitime qu’un travailleur réclame son droit mais avec la manière. Selon eux une rencontre même est prévue avec l’inspecteur du travail pour la signature des contrats mais les syndicats ont mis la charrue avant les bœufs , a laissé entendre Ndongo Fall premier vice-président de Aftu.
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