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Le Pakao, comme chaque localité du Sénégal a un vécu et une histoire. Jamais écrite en noire sur blanc, l’histoire du Pakao était pratiquement orale et conservée par certains sages.
Natif de cette contrée, plus précisément de Madina Elhadji Souané, le marabout, Mouhamadou Kanamori Souané dit Baa N’Mama Souané conscient de la problématique de l’accessibilité et de la pérennité de ce produit qui fonde le Pakao, a jugé nécessaire d’écrire un ouvrage afin de rendre éternelle l’histoire de son terroir.
Ainsi après, près de trente années de rudes investigations, il met sur le marché en Septembre 2020, le tome I de ce qui est le Pakao : l’ouvrage, le Pakao d’autrefois, son histoire et sa culture produit en Mandingue et en français et édité par les Éditions Abis.
Cet ouvrage, écrit par l’actuel chef de village de la cité religieuse de Madina SOUANE, guide religieux et acteur de développement, Mouhammadou Kanamori SOUANE dit N’Mama, est un témoignage objectif, claire, précis et concis sur la culture mandingue, une culture qui défie le temps et qui remonte très loin dans la mémoire des initiés.

Qui est N’mama Souané ?

Selon Ousmane Mangane, Journaliste à la Radio Chine Internationale, l’érudit de Madina Souané s’est distingué dans cet ouvrage par sa démarche scientifique. Mouhamadou Kanamori SOUANE a traité son sujet avec objectivité. Il a relaté les différents faits en partant des archives, des témoignages de grands témoins de l’histoire de ce terroir.
En effet, Cheikh Mohamadou Kanamori SOUANE nous fait vivre la culture mandingue qui est d’une richesse purement africaine. Il nous rappelle avec fidélité dans un style de synthèse que ce sont les Baynounks qui étaient les premiers occupants de cette zone ” Autrefois, le Pakao portait le nom de Kandessa sous les règne des Baynounks avant l’arrivée des musulmans.”
Selon le ministre de la Culture et de la Communication d’alors, Mr Abdoulaye DIOP, par ailleurs Maire de la Ville de SEDHIOU, cette publication retrace l’histoire et la culture sans aucun esprit partisan, avec la démarche du chercheur attentif aux récits qui lui sont faits, dans l’objectivité et la mesure, pour dispenser au lecteur un savoir utile. Enseigné au monde, surtout à la jeunesse sénégalaise et africaine, il constituera sans nul doute une ressource à forger des femmes et des hommes nouveaux, aptes à assumer l’héritage, le patrimoine et le devenir’’, a-t-il soutenu.
Le Pakao, qui correspond à la région de Sédhiou (Casamance), a-t-il dit, est « un terreau où murissent des femmes et des hommes au tempérament trempé dans une histoire et une culture qui bouscule les défis et se fraie des itinéraires bordés de palmes ».
A l’en croire, c’est son ancrage dans son territoire en tant qu’homme de terrain, acteur de développement qui a œuvré dans divers secteurs d’activités et son parcours remarquable d’érudit, comme les siens, qui ont permis à l’auteur de « parler avec autorité ainsi du Pakao dont la diversité ethnique (Mandingue, Baynouks, Balante, Diolas, peuls, Mancagnes et Mandjacks), en constitue le socle solide qui est nécessairement une lumière bienfaisante ».
Cet essai qui se lit « comme un compte sur une épopée noble, vaillante, glorieuse et constitutive, est un patrimoine et une histoire qu’il faut s’approprier ».

Histoire du PAKAO


Pour son auteur Mouhammadou Kanamoui Souane, le livre « retrace la genèse du Pakao ».
« Il parle successivement des djihadistes, des résistants, des vandales, des trois créatures (Feng-Koto, Faating et Kondoron), des vingt-cinq premières mosquées, des reines coutumières, des coutumes et traditions, des proverbes.

Histoire de Diabatéba, le premier djihadiste

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