Il n’y a pas mort d’homme dans les affrontements entre populations et gendarmes, vendredi à Tomboronkoto (kédougou). Des dégâts matériels importants ont été en revanche enregistrés. D’après la RFM treize cases ont été brûlées. Celles appartenant à huit familles. La même source, annonce l’arrestation d’une quinzaine de personnes.
Les populations de Tomboronkoto avaient fait barrage aux techniciens de la société minière Pettowol mining compagnie (Pmc) qui dispose de titres miniers d’exploitation et d’exploration en bonne et due forme aux alentours de leur village. Au cours d’un point de presse, les habitants ont déclaré qu’ils allaient »opposer un refus catégorique à la compagnie minière pour la poursuite de ses opérations d’exploration aux alentours de leur village ».
Un sondage de Petowol mining Compagnie (pmc), a mis le feu aux poudres. Les populations sont sorties apprenant que, malgré leur opposition au projet, le sondage était en train d’être réalisé. Et la gendarmerie avait fait usage de lacrymogène pour disperser les populations.
Depuis vendredi et dans la matinée de samedi, le calme est revenu dans le village de Tomboronkoto où la gendarmerie continue de veiller au grain, a poursuivi la source sécuritaire.
Les personnes arrêtées ont été libérées sur ordre du procureur de la République de Kédougou, selon la Rfm. Pour faire baisser la tension, ajoute la source, une rencontre est prévue ce lundi et devrait réunir à la mairie, les représentants des populations, de la commune et de la Compagnie et les autorités étatiques.
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