
Le chroniqueur bien connu, Abdou Nguère, a été placé en garde à vue ce lundi à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, marquant une escalade significative dans une affaire qui soulève des questions sur la liberté d’information. Cette mesure intervient après plusieurs heures d’audition au cours desquelles M. Nguère a été interrogé sur des allégations de « diffusion de fausses nouvelles », un délit potentiellement passible de sanctions pénales selon la législation en vigueur.
Dans le cadre de la même enquête, deux journalistes du quotidien Source A, Omar Ndiaye et Fatima Coulibaly, avaient également été convoqués par les autorités ce lundi. Après avoir été entendus, ils ont été relâchés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux à ce stade de la procédure.
Cette série d’événements met en lumière les tensions persistantes entre les acteurs médiatiques et les autorités, et soulève des interrogations quant à l’équilibre délicat entre la nécessité d’informer le public et la responsabilité de diffuser des informations vérifiées. L’évolution de cette affaire sera suivie de près par les observateurs de la scène médiatique et les défenseurs de la liberté de la presse.