Le Sénégal a connu une Tabaski marquée par la violence, avec cinq meurtres à l’arme blanche recensés en deux jours.
Nouah Sané, victime d’une agression au couteau, porte le nombre de décès à cinq. Le jeune conducteur de moto Jakarta a été poignardé à mort par deux agresseurs qui voulaient lui voler son engin. Malgré sa farouche résistance, il a succombé à ses blessures avant l’arrivée des secours, selon L’Observateur. Les auteurs du crime courent toujours.
Quatre autres personnes ont été tuées dans des circonstances distinctes :
- K. Ndao, un pêcheur, a poignardé son collègue F. Dioum pour une histoire de vin au quartier Oncad de Mbour. Le meurtrier a été arrêté par la police.
- M. Thiaw, gracié la veille de la Tabaski, a poignardé un tailleur lors d’une bagarre à Yeumbeul. Il avait déjà été condamné pour une affaire de drogue et était gracié la veille.
- M. B. Amar, un élève, a tué son grand frère K. Amar à l’arme blanche au cours d’une dispute familiale à Touba.
- Une personne a perdu la vie à Médina Gounass dans des affrontements entre disciples de deux chefs religieux.
Ces tragiques événements ont endeuillé les familles des victimes et jeté un voile de tristesse sur la fête de Tabaski.
Les forces de l’ordre ont ouvert des enquêtes pour identifier les auteurs des meurtres et les traduire en justice.
Cette situation met en lumière la recrudescence de la violence au Sénégal, un phénomène qui suscite une vive préoccupation au sein de la société. Il est urgent que les autorités prennent des mesures fortes pour endiguer ce fléau et assurer la sécurité des citoyens.
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