Au Burkina Faso, vingt-deux civils, dont vingt supplétifs de l’armée, ont été tués vendredi dans deux attaques de djihadistes présumés dans le nord et l’ouest, a appris l’AFP samedi de sources sécuritaires et locale.
Seize supplétifs civils de l’armée sont «tombés» dans «une attaque» de «groupes terroristes» dans le nord, a indiqué une source sécuritaire. Un habitant a ajouté que deux civils ont été tués. Selon une autre source sécuritaire, quatre supplétifs ont trouvé la mort dans une deuxième attaque dans l’ouest.
Selon plusieurs sources, les corps des victimes ont été ramenés dans la commune de Boulsa, samedi 8 juillet pour l’inhumation. Ses habitants sont sortis en nombre pour rendre un hommage à ces « vaillants combattants » tombés, rapportent des témoins. Les survivants lancent un appel à l’union sacrée autour des autorités de la transition pour éviter que la province du Namentenga ne tombe entre les mains des groupes armés.
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