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L’affaire du général Kandé muté à New Delhi comme attaché de défense revient encore à la place publique. Face aux militants de son parti à l’esplanade du grand théâtre de Dakar, le premier ministre s’exprimant sur la casquette de président du parti, les Patriotes  africains du Sénégal pour le travail,  l’éthique et la fraternité (PASTEF) prévient les journalistes et médias qui l’ont cité dans cette affaire. « Je dis, s’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils écrivent ce qu’ils avaient écrit », prévient le patriote en chef.

Poursuivant son discours, il sonne la fin,  de ce qu’il appelle l’impunité dans le secteur de la presse. « L’impunité est de trop dans la presse. J’invite les journalistes à consulter l’article 13 du Code de la presse. Au lieu de prendre des infos du genre que le général Kandé a été sanctionné par Ousmane Sonko parce qu’il combattait la rébellion. On vous demande des preuves, vous citez un site que personne ne connaît où il se trouve. Parce que Sonko ne me plait pas ou j’ai reçu de l’argent pour vilipender un citoyen, j’écris ce que je veux. C’est fini ces agissements », conclut le président du parti au pouvoir. 

Revenant  sur le fameux rapport du PRODAC qui lui avait valu d’être traîné en justice. Face à la jeunesse venue l’écouter à l’esplanade du Grand théâtre, Ousmane Sonko promet la lumière sur tous les rapports après avoir fait le ménage dans la justice.

« j’ai été traîné en justice, privé de candidature parce que j’avais dit qu’il y a un rapport qui a épinglé un ministre. Ils sont allés au ministère des Finances pour cacher ce rapport, caillasser mon véhicule, corrompre des magistrats pour m’enfoncer de la Cour d’Appel à la Cour Suprême. Aujourd’hui, ce rapport est sur la table de mon bureau. Ils paieront de ce mensonge qui a causé trop de morts », rassure le chef de file des Patriotes qui promet qu’après avoir fait le ménage dans la justice, nous remettrons tous les rapports.

Ousmane Sonko donne une date pour la réduction du coût de la vie : « la semaine prochaine, les gens verront ce que  nous avons prévu comme mesures contre la vie chère.. ». Selon le leader du Pastef, il reste incompréhensible que certains tirent sur l’actuel régime alors qu’il n’a pas encore fait 3 mois à la tête de l’Etat. « Ce que nous devons accomplir dans ce domaine, nous allons le faire mais chaque chose à son temps… » rassure t-il. Ousmane Sonko s’exprimait ce dimanche lors de la conférence avec la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS).

Ousmane Sonko n’a pas omis de parler du paiement des impôts de la presse. Le Premier ministre est catégorique sur cette question. Car pour lui, “ces actes impunis doivent cesser”. Autrement dit, le non paiement des impôts de la presse. Sur la question, il va jusqu’à évoquer les dispositifs du code pénal. “Le Code général des impôts dit que l’on doit les poursuivre pénalement”, a déclaré Ousmane Sonko. Par ce discours, monsieur Sonko sonne la fin du “favoritisme” déclarant que la loi doit être appliquée sans “distinction”.

Dans un autre registre, l’ancien maire de Ziguinchor a évoqué selon ses termes une “culture de l’impunité” qui doit désormais cesser. ” Il y a des moins que rien qui assument leur vol et veulent que personne ne parle et qu’on leur pardonne tout. Ça doit cesse”, a dit Sonko.

“Chaque jour, tu mets à la une dans tes médias qu’untel a détourné, qu’un autre a volé ou que l’on a épinglé une autre personne. À chaque fin du mois, ils déduisent des salaires un montant pour les mettre dans les caisses de l’État. Et cet argent des impôts, ils le mettent dans leur poche. Ça, c’est des détournements de deniers publics”, a fait savoir le Premier ministre. Pour qui, ce sont des pratiques frauduleuses très répandues dans la presse. 


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