Dakar, 16 juillet 2024 – Les résultats provisoires du Baccalauréat 2024 ont été publiés par l’Office du Baccalauréat, affichant un taux de réussite national de 48,71%.
Sur les 159 499 candidats inscrits, 75 462 ont obtenu leur diplôme. Parmi les admis, on compte 37 108 admis d’office et 9 450 mentions. Les filles ont été plus nombreuses à réussir que les garçons, avec 42 114 admises contre 33 348.
Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a salué le nombre important de mentions obtenues, tout en soulignant que le taux de réussite global reste en deçà des attentes. Il a appelé à des efforts pour améliorer la qualité de l’éducation au Sénégal.
Répartition des mentions :
- Très bien : 169
- Bien : 1 584
- Assez bien : 7 697
Répartition des admis par série :
- S et T : 26 510 inscrits, 13 927 admis
- Série tertiaire : 2 650 inscrits, 1 300 admis
- Littéraire : 130 339 inscrits, 60 235 admis
Résultats par région :
Si le taux de réussite national au Baccalauréat 2024 stagne à 48,71%, marquant une légère baisse par rapport à l’année dernière, certaines académies du Sénégal affichent des performances encourageantes, dépassant la moyenne nationale.
Dakar en tête du peloton
L’Académie de Dakar se distingue avec un taux de réussite remarquable de 60,07%, se classant ainsi en première position. Elle est suivie de près par Matam avec 56,56% et Pikine-Guédiawaye qui décroche la troisième place avec 53,47%.
Les performances s’étalent à travers le pays
Rufisque (53,33%), Louga (50,88%), Diourbel (50,84%) et Thiès (49,41%) complètent le peloton des académies au-dessus de la moyenne nationale. Des disparités régionales sont néanmoins observées, avec des taux de réussite plus faibles dans les académies de Saint-Louis (48,45%), Tambacounda (44,63%), Fatick (44,12%), Kaolack (40,86%) et Ziguinchor (40,6%).
Les académies du Sud-Est à la traîne
En queue de classement, les académies de Kaffrine (39,98%), Sédhiou (38,98%), Kédougou (37,79%) et Kolda (37,43%) accusent les taux de réussite les plus bas du pays.
Ces disparités régionales mettent en lumière la nécessité de poursuivre les efforts en faveur d’une éducation équitable et de qualité sur l’ensemble du territoire sénégalais.
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