Mercredi 6 novembre, Baltasar Ebang Engonga a été révoqué de ses fonctions de directeur de l’Agence nationale d’investigation financière par décret présidentiel.
« Bello », comme on le surnomme en Guinée Équatoriale, serait l’auteur de 400 sextapes tournées à des dates inconnues dans différents lieux – dont son bureau au ministère des Finances – et avec différentes partenaires, dont des épouses de dignitaires locaux.
Plusieurs centaines de vidéos pornographiques impliquant ce haut fonctionnaire fils de, Baltasar Engonga Edjo’o, président de la commission de la Cemac, se retrouve lui aussi en première ligne.et des femmes de dignitaires ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Pour freiner leur propagation, le gouvernement a fortement réduit la performance du réseau Internet.
Le vice-président du pays, Teodoro Nguema Obiang, a annoncé lundi 4 novembre sur son compte X que le gouvernement allait « procéder à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères, car cela constitue une violation flagrante du code de conduite et de la loi sur l’éthique publique ».
« Il s’agit des femmes mariées qui participent et s’enregistrent dans des actes qui dégradent leur réputation et leur dignité, en tant que gouvernement nous ne pouvons pas continuer de voir les familles se détruire », a déclaré le vice-président en charge de la défense et de la sécurité.
Selon des informations propagées par des groupes WhatsApp puis relayées sur Facebook, Instagram, TikTok ou X, il existerait plus de 400 vidéos pornographiques tournées par Baltasar Ebang Engonga dans son bureau.
Le procureur général de la République, Anatolio Nzang Nguema, a assuré à la TVGE que si les examens médicaux révélaient qu’il était « infecté d’une maladie sexuellement transmissible », il serait poursuivi pour délit contre la « santé publique ».
Avec les mesures prises par les autorités pour freiner le partage des « sextapes », le flux Internet, notamment le téléchargement d’images, est fortement perturbé dans le pays, selon des témoignages recueillis par l’Agence France-Presse.
Selon les informations qui circulent sur les réseaux sociaux, la diffusion d’autres vidéos impliquant d’autres protagonistes, hommes et femmes, pourrait survenir dans les prochains jours.
Avec AFP
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