En cette période post-fête de Noël, plusieurs établissements de la commune de kolibantang sont confrontés à une absence massive d’élèves en raison de cérémonies de circoncision organisées dans plusieurs villages. Un phénomène notoire qui a impacté les effectifs des établissements scolaires.
Dans des villages comme Sobaly, Mobaya, Bourbon et Velingara et kolibantang plusieurs dizaines d’élèves sont actuellement engagés dans des cérémonies de circoncision, ce qui a entraîné une réduction significative des effectifs dans certaines écoles. Les enfants qui participent à ces rituels et qui sont issus en majorité de la première et de la deuxième étape sont encore dans les bois sacrés, laissant les salles de classe partiellement vides.
Face à cette situation, les enseignants expriment leurs préoccupations quant à l’impact sur le processus d’apprentissage. Certains reportent les devoirs. Cette situation ralentit la progression prévue affectant ainsi le quantum horaire.
Monsieur Diallo , enseignant en service a Mobaya propose une solution préventive en suggérant que les cérémonies de circoncision soient organisées pendant les vacances, limitant ainsi l’impact sur la fréquentation scolaire. Il appelle à une sensibilisation des parents pour les encourager à planifier ces rituels traditionnels de manière à minimiser les perturbations dans le calendrier éducatif.
La circoncision, une étape majeure dans la vie d’un jeune garçon, symbolise son passage à l’âge adulte dans la tradition locale. Bien que cette pratique soit profondément enracinée dans la culture, la nécessité d’équilibrer les traditions avec les exigences éducatives devient de plus en plus évidente.
Cette situation met en lumière le besoin d’un dialogue entre les communautés locales, les éducateurs et les autorités pour trouver un équilibre harmonieux entre le respect des traditions et la garantie de l’accès à une éducation sans interruption majeure.
Boubacar Camara
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