L’examen du CFEE et de l’entrée en sixième à pris fin hier, avec une grosse polémique sur les réseaux sociaux, concernant les épreuves de compétences en mathématiques.
Selon beaucoup d’internautes, les sujets n’étaient pas à la portée des élèves. Mais Sény SAGNA dit le contraire. Dans sa note parvenue à Kéranos Média, il soutient que la seule chose qui peut bloquer la compréhension des élèves reste les mots utilisés qui ne profitent qu’aux élèves ayant un bon niveau de français.
Monsieur Kécoye Konté, directeur d’école de kéracounda n’est pas d’avis. D’après lui « ce problème est caduque par rapport aux systèmes d’enseignement qui sont en vigueur.
On a tous constaté qu’un pareil problème a été donné en 1983
Or durant cette année-là les méthodes d’enseignement qui étaient en vigueur sont différentes de celles qu’on pratique actuellement.
En conclusion,vu le fossé de temps et de méthodes d’enseignement,on ne peut avoir une évaluation quasi identique de 1983 et celle de 2023″.
Un autre enseignant, Youssouph Kandé lui emboîte le pas et précis qu’avec le CEB ,ces épreuves n’ont plus leur place dans le système et « je pense qu’ils vont essayer de rectifier cette erreur durant la correction en demandant aux correcteurs d’être cléments car ces preuves ont fait couler d’encre et de salive » ajoute -t-il.
Alphousseynou Gassama, un inspecteur de l’éducation à la retraite lui, analyse et explique le problème sur RFM.
« Je pense que les épreuves étaient à la portée des élèves. Ce n’est pas un problème de mathématiques, car les élèves savent calculer les pourcentages, mais plutôt un problème de compréhension. Parce que les mots utilisés comme majoration, remise, réduction, comparaison entre l’achat comptant et l’achat par mensualité, entre autres. C’est là où se situe le problème. C’est le vocabulaire commercial introduit qui pose problème. C’est un problème de compréhension et en mathématiques, si on a des problèmes de compréhension, on se confronte à des difficultés à résoudre ».
