Les habitants de certains villages de la commune de Kolibantang expriment leur indignation face à la qualité décevante du poisson vendu par les pêcheurs locaux. La principale préoccupation réside dans la taille sous-développée des carpes, vendues avant d’atteindre leur maturité.
Selon certaines personnes interrogées, cette situation alarmante découle de l’utilisation de filets inadaptés par les pêcheurs. Les filets à mailles fines capturent instantanément des poissons de toutes tailles, compromettant la pérennité des stocks de poissons.
Mamadou Lamine Diébate, résidant de Sobaly, propose une solution radicale avec la fermeture temporaire du fleuve pour permettre aux poissons de se reproduire et de grandir. À défaut de cela, il recommande l’interdiction des filets à petites mailles et suggère l’utilisation de filets à larges mailles pour une pêche plus sélective.
Boubacar Diébate président de l’association » Pakao Banko Doua » souligne l’efficacité des filets à larges mailles, qui permettent la capture des gros poissons tout en laissant les juvéniles échapper. Il insiste sur l’importance de promouvoir l’utilisation de ces filets pour préserver l’équilibre écologique.
Oustaz Keba Faty, un ancien pêcheur local, se remémore une époque révolue où le fleuve regorgeait de poissons impressionnants. Il souligne la nécessité de trouver des solutions, rappelant que même sur le rivage, la pêche était autrefois fructueuse. Aujourd’hui, certains pêcheurs rentrent bredouilles, mettant en évidence l’urgence de trouver des solutions durables.
Balla Diébate, un pêcheur à ses heures perdues, met en garde contre les conséquences de la surexploitation actuelle, soulignant que les villages dépendent du fleuve et seront les premiers à en souffrir. Il appelle les autorités à intervenir rapidement pour trouver des solutions durables et prévenir une crise imminente dans cette partie du pakao.
La nécessité d’une gestion responsable du fleuve est soulignée, mettant en lumière les enjeux cruciaux pour la communauté locale. Balla Diébate souligne que l’inaction pourrait entraîner une pénurie de poissons, affectant négativement les villages riverains.
Boubacar Camara
3 réponses à “Kolibantang: Préoccupées par la qualité des poissons, les populations lancent un appel pour la gestion durable”
Et si la fleuve est fermée y’aura beaucoup d’inconvénient pour la population et certains père de famille
On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs.
Actuellement le produit est très prisé qui malheureusement est très mal exploité surtout dans la dite zone avec les filets ravageur qui ne laissent aucune chance aux juvéniles. Il faut que les populations se retrouvent pour trouver des solutions durables car elles sont les meilleures garants pour une exploitation pérenne et rationnelle
*interdir certains types de filets à calibre très faible
*un comité de surveillance est mis en place regroupant tous les villages
*cibler des zones pour permettre le repos biologique…
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Et si la fleuve est fermée y’aura beaucoup d’inconvénient pour la population et certains père de famille
On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs.
Actuellement le produit est très prisé qui malheureusement est très mal exploité surtout dans la dite zone avec les filets ravageur qui ne laissent aucune chance aux juvéniles. Il faut que les populations se retrouvent pour trouver des solutions durables car elles sont les meilleures garants pour une exploitation pérenne et rationnelle
*interdir certains types de filets à calibre très faible
*un comité de surveillance est mis en place regroupant tous les villages
*cibler des zones pour permettre le repos biologique…