La présence membres du Gouvernement de son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye auprès du Président sortant, Macky Sall, n’est pas passée inaperçue. Il s’agit du nouveau ministre sénégalais des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et de son collègue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.
D’après Enquête, qui donne l’information, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont rencontré le prédécesseur de celui-ci, en présence des dirigeants de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), en marge des Assemblées annuelles de Printemps de ces deux Institutions financières.
Que se sont-ils dit ? Le quotidien d’information se demande si le nouvel envoyé spécial du 4 P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète) ne jouerait-il pas les chaperons pour les deux membres du nouveau régime ?
Pour rappel, d’après Le Quotidien, le Fonds monétaire international (FMI) demande aux autorités de revoir à la baisse les prévisions de recettes pour le Budget 2024. «C’est une douche froide que la mission gouvernementale en séjour à Washington- pour discuter avec les partenaires financiers du Sénégal- a reçue de la part du [Fonds]. Cette institution a remis en cause le cadrage budgétaire pour l’exercice en cours, en demandant aux autorités sénégalaises de revoir [leur] copie», rapporte le journal dans son édition de ce jeudi.
Le titre du groupe Avenir communication explique : «Le FMI considère que les recettes attendues de l’exploitation du pétrole ne seront pas au rendez-vous. Les espoirs de recettes qui boostaient le budget de l’année 2024, avec de fortes recettes additionnelles, se sont envolées.»
Le Quotidien rappelle que dans le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle publié en juillet 2022, le Sénégal espérait récolter, entre 2023 et 2025, 888 milliards de francs CFA de recettes tirées de l’exploitation du pétrole : «59 milliards en 2023, année de démarrage de la production, puis 327 milliards en 2024 et enfin 501 milliards en 2025». «On voit que toutes ces belles prévisions sont tombées à l’eau, pointe le journal. L’information constitue un coup de tonnerre pour les responsables des finances publiques.»
L’auteur de l’article rapporte que des «sources proches des compagnies partenaires pour l’exploitation du gisement de Sangomar» confirment : «Le début de l’exploitation reste maintenu pour fin juin 2024, mais durant les cinq à six premiers mois, la production ne pourra pas réellement commencer. L’exploitation ne commencera à être viable ou optimale qu’à partir de la fin du mois de novembre 2024.»
Les mêmes sources d’ajouter : «On ne peut pas faire autrement. Les premiers barils de pétrole pompés sont toujours souillés par des éléments comme la boue ou autres sédiments rocheux. Et il faudra extraire de grandes quantités pour accéder au pétrole brut de qualité commercialisable.»
Sources Seneweb
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