
Les entretiens pour la sélection de 250 candidats pour des emplois agricoles en Espagne dans le cadre de l’émigration circulaire conclue récemment entre Dakar et Madrid ont pris fin, jeudi, au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Le nombre de places limitées ne semble décourager les 250 candidats qui passent l’entretien chaque jour depuis le démarrage du dépôt des dossiers. Venant des 14 régions du pays, chacun des candidats, passeport bien visible, espère que la chance sera de son côté à la décision finale.
A l’intérieur du pavillon dédié aux opérations d’enrôlement, une file se forme le long du bâtiment situé dans l’enceinte du CICES.
Dans la salle aménagée pour la circonstance, le visiteur est frappé par la sobriété du décor. Sur les lieux, seuls des ordinateurs et des projecteurs pour la visioconférence laissent défiler sur les écrans les autorités espagnoles qui participent à distance aux entretiens.
Comme une consigne, les rares candidats qui acceptent de se prêter aux questions du reporter de l’APS ont requis l’anonymat.
C’est à l’image de ce jeune homme qui renseigne que les questions portaient essentiellement sur la motivation du candidat et sa connaissance de la filière agricole, le domaine pour lequel cet accord a été conclu entre les deux pays.
D’autres se permettent d’aller dans des confidences en évoquant la façon dont leurs mains étaient scrutées par les examinateurs, sans doute une manière de se faire une idée sur les aptitudes physiques.
“Ce qui se passe à l’intérieur est un peu confidentiel. Ils nous demandent de ne pas communiquer là-dessus parce que rien n’est finalisé à ce stade”, informe un autre candidat, saluant la “transparence du processus”.
La vingtaine bien sonnée, une jeune femme s’est aussi présentée à ce rendez-vous. Même si elle dit croire en ses capacités, elle juge par moments ses chances minimes devant la force masculine.
Avec APS
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