Se définissant comme « l’accumulation des sels dans les sols à des niveaux toxiques pour la plupart des plantes, animaux et champignons », la salinisation des terres reste un problème majeur à l’échelle mondiale. Ses causes sont diverses et peuvent être d’origine naturelle (le réchauffement climatique, l’altération des roches, apports naturels externes) et anthropique (irrigation, défrichement etc.). Elle est devenue une cause importante de désertification, d’érosion et de dégradation des sols agricoles et plus largement de la biodiversité. En outre, la salinisation constitue une menace généralisée pour la structure et le fonctionnement écologique des zones humides continentales et côtières.
Au Sénégal, l’économie repose principalement sur le secteur agricole qui occupe plus de 60% de la population active. Cependant la salinisation des terres demeure une réelle menace pour la sécurité alimentaire au Sénégal. L’ANSTS avait conduit des visites de terrain et montre que les régions de Kaolack, de Fatick, de Ziguinchor et sont les plus affectées par la salinisation.
L’APS reporte qu’un atelier de concertation s’est ouvert mardi à Kolda en vue de la mise en place d’une plateforme régionale pour aller vers la promotion du riz pluvial dans le Fouladou, la seule région de la Casamance dont les terres ne sont pas salinisées selon les techniciens présents .
Cette rencontre de deux jours qui regroupe l’ensemble des acteurs de la filière riz pour la mise en place de ce ‘’mécanisme’’ à l’initiative du PROVALE-CV (Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur) – qui a aménagé 849bha dans la région de Kolda -en partenariat avec l’ISRA (Institut sénégalais de recherches agricoles) et le bureau d’analyse macro-économique.
Cette structure va permettre de renforcer la communication, la coordination, la mise en cohérence des interventions et le partage des connaissances entre les principaux acteurs impliqués dans la filière riz.
De même, elle va contribuer aux efforts déjà déployés pour l’atteinte de ‘’la souveraineté alimentaire en matière rizicole dans un contexte marqué par les incertitudes du marché international et la production locale peut être valoriser dans le marché local et participer à la baisse des prix du riz’’, a souligné M. Djibril Diop, chercheur à ISRA.
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