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Vélingara, Sénégal – Le département de Vélingara, avec une population estimée à plus de 400 000 habitants et sa position frontalière stratégique avec la Guinée-Bissau, la Guinée et la Gambie, fait face à un besoin urgent : la construction d’un hôpital de niveau 3. Cette nécessité a été mise en lumière par le Dr. Omar Sané, médecin-chef du centre de santé de Vélingara, lors d’une cérémonie de réception d’une nouvelle ambulance et de 10 motos offertes par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Le Dr Sané a salué les efforts du ministère pour renforcer la région médicale de Kolda et le district sanitaire de Vélingara. Cependant, il a insisté sur des besoins critiques non couverts, notamment l’installation d’un appareil de radiographie (don des ressortissants de Vélingara basés en Europe) et la création d’une banque de sang. Selon lui, 60 à 80 % des évacuations sont dues au manque de sang.
La construction d’un hôpital de niveau 3 est jugée indispensable. Outre la forte démographie, Vélingara abrite deux des plus grands marchés hebdomadaires de la sous-région (Diaobé et Manda Douanes) et accueille chaque année des milliers de fidèles lors du Daaka de Médina Gounass. Ces facteurs, combinés à sa position transfrontalière, augmentent considérablement la pression sur les infrastructures de santé existantes, rendant un hôpital de niveau 3 vital pour répondre aux besoins sanitaires du département et de la sous-région.
Les intervenants lors de la cérémonie, dont Matar Diao, président du Comité de développement sanitaire (CDS), et Mamadou Camara, représentant des partenaires techniques et financiers, ont exprimé leur gratitude envers le ministère de la Santé pour ces équipements. L’ambulance et les motos sont perçues comme un soulagement pour les populations, les motos devant notamment faciliter la vaccination dans les zones reculées.
L’adjointe au préfet, qui présidait la cérémonie, a souligné que cette remise de matériel s’inscrit dans la vision du ministère visant à rapprocher les soins des populations, à améliorer la qualité des services de base et à garantir le droit fondamental à la santé. Elle a affirmé que les équipements avaient été soigneusement choisis en fonction des besoins réels exprimés sur le terrain.
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