Les résultats provisoires des élections législatives au Sénégal, estimés par le statisticien Mamadou Yauck, offrent un aperçu marquant de la nouvelle configuration politique. Pastef, le parti d’Ousmane Sonko, s’impose largement avec 131 sièges sur 165, confirmant son hégémonie et son ancrage au cœur de l’échiquier politique national.
Derrière, les autres partis peinent à rivaliser. Takku Wallu se classe deuxième avec 16 sièges, suivi de Diam ak Njarin qui en décroche 7. L’alliance Saam sa Kaddu enregistre 3 sièges, tandis que des petites formations comme Sopi Sénégal, Natangue, ou And Besal Sénégal remportent chacune entre 1 et 2 sièges. Cette fragmentation met en évidence la difficulté des petites structures à peser face au rouleau compresseur Pastef.
Ces résultats traduisent une recomposition du paysage politique sénégalais. L’Assemblée nationale s’annonce comme un terrain d’alliances et de négociations, alors que de nouveaux défis attendent chaque acteur politique. La domination de Pastef marque également une transition démocratique importante, tout en laissant entrevoir des opportunités et des incertitudes pour l’avenir.
Le Sénégal entre dans une phase cruciale, où la construction de consensus sera déterminante pour la stabilité et l’efficacité de l’action parlementaire.
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