Le Niger face aux pires inondations de son histoire : Plus 90 morts enregistrés…

Le Niger est en proie à une crise humanitaire d’une ampleur inédite. Des pluies diluviennes, d’une intensité jamais observée auparavant, ont dévasté le pays, provoquant des inondations catastrophiques qui ont emporté des vies, détruit des foyers et ravagé des terres cultivées.

Le bilan des autorités nigériennes établi le 7 août est alarmant : au moins 94 personnes ont perdu la vie -selon Dakar actu -dont 44 par noyade et 50 dans des effondrements d’habitations et des dizaines d’autres sont portées disparues. Un précédent bilan établi le 15 juillet par le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) faisait état de 53 morts et de 18.000 sinistrés. Selon la même source, plus de 247.000 personnes pourraient être touchées avant la fin de la saison pluvieuse en septembre.

Des milliers de familles se retrouvent sans abri, privées de leurs biens et de leurs moyens de subsistance. Les infrastructures vitales, telles que les routes, les ponts et les systèmes d’approvisionnement en eau, ont été gravement endommagées, rendant l’accès aux zones sinistrées extrêmement difficile.

Ces inondations dévastatrices sont attribuables à une combinaison de facteurs, dont le changement climatique qui intensifie les phénomènes météorologiques extrêmes. Les précipitations record, couplées à une urbanisation galopante et à des pratiques agricoles non durables, ont rendu le pays particulièrement vulnérable.

Les conséquences de cette catastrophe humanitaire font se sentir sur la sécurité alimentaire. Les récoltes ont été anéanties, pouvant laisser des millions de personnes confrontées à la faim et à la malnutrition. La propagation de maladies liées à l’eau insalubre constitue également une menace sérieuse pour la santé publique.

Face à l’ampleur de cette crise, les autorités nigériennes, appuyées ont lancé d’importantes opérations de secours. Cependant, les besoins humanitaires restent immenses et appellent à une mobilisation accrue de la part de tous.

Le Niger, comme de nombreux pays d’Afrique, est en première ligne face aux effets du changement climatique. Il est urgent de mettre en place des stratégies de prévention et d’adaptation à long terme pour renforcer la résilience des communautés et limiter les impacts de futurs événements extrêmes.