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La production de mangues en Casamance traverse une période particulièrement difficile. Réunis pour dresser le bilan de la campagne commerciale 2025, les acteurs de la filière dans la zone de Balantacounda, située dans le département de Goudomp (sud), ont exprimé leur vive inquiétude face aux nombreux obstacles qui freinent le développement de ce secteur pourtant plein de potentiel.

Manque d’infrastructures de conservation, absence de réseau de transport adapté, difficultés d’accès aux marchés nationaux et internationaux… Le constat est sans appel. Les professionnels dénoncent une situation qui se répète d’année en année, sans amélioration notable.

« Chaque année, c’est le même calvaire. Les mangues pourrissent dans les cartons avant même d’arriver à destination », s’indigne Ibou Diatta, président de l’Association des vendeurs de mangues du Balantacounda.

Malgré la qualité des fruits produits localement, les insuffisances logistiques et l’absence de stratégie commerciale efficace empêchent la valorisation de la filière. Pour les producteurs, l’urgence est réelle : sans investissements dans la chaîne du froid, sans routes praticables et sans débouchés fiables, la filière mangue court à la ruine.

Les acteurs appellent donc les autorités locales et nationales à prendre des mesures concrètes pour redresser la situation. Car au-delà de l’enjeu économique, c’est la survie de milliers de familles qui dépend de cette filière.

B C

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