Un nouvel élan pour la rizerie communautaire de Casamance : Accords de Coproduction Signés à Kolibantang

Kolibantang, Casamance – 18 avril 2025 –  Une dizaine de producteurs locaux ont officialisé leur engagement dans la phase test du projet « Rizerie Communautaire de Casamance » en signant des conventions de coproduction avec le Réseau pour les Initiatives Industrielles en Afrique (Réseau 2i-Afrique). La cérémonie s’est déroulée en présence du maire de Kolibantang, Monsieur Abdoulaye Faty, et de ses adjoints, Messieurs Adama Baldé et Karamo Ndiaye et la 3 ème adjointe Mme Solo Gassama.

Cette initiative pilote verra onze producteurs cultiver des parcelles de 2 à 5 hectares chacun. En contrepartie de leur supervision de la production, le Réseau 2i-Afrique s’engage à fournir les intrants nécessaires et à assurer un préfinancement. Après la récolte, le réseau acquerra la production, déduction faite des dépenses engagées.

Le succès de cette phase expérimentale ouvrira la voie à une généralisation du projet à l’échelle communale. La mairie de Kolibantang ambitionne ainsi de contribuer significativement à la souveraineté alimentaire de la région, où le riz constitue un aliment de base essentiel.

Le projet « Rizerie Communautaire de Casamance », soutenu par le Réseau 2i-Afrique, combine le développement de nouvelles surfaces de production rizicole et la transformation du riz grâce à une usine moderne. Cette unité de transformation sera cogérée par les producteurs de riz locaux et des investisseurs mobilisés par le Réseau 2i-Afrique.

À terme, le projet introduira des techniques d’irrigation goutte à goutte, alimentées par un forage, permettant une production de contre-saison en complément de la culture pluviale. Un aménagement optimisé des champs de production est également envisagé. De plus, les producteurs impliqués dans les contrats de production avec la Rizerie Communautaire auront l’opportunité de devenir distributeurs du riz blanchi.

Pour rappel, le Réseau 2i-Afrique a pour mission d’impulser la révolution industrielle africaine en soutenant la bonne gouvernance des projets, la réduction des importations, le développement des exportations, l’efficacité des partenariats public-privé, l’inclusion des producteurs dans la transformation industrielle, la création d’emplois en milieu rural et le transfert de compétences industrielles.