Le 30 juin 2024, quatre attentats suicides ont secoué la ville de Gwoza, dans l’État de Borno, au nord-est du Nigeria. Un bilan provisoire fait état de 32 morts et 42 blessés, selon le vice-président nigérian Kashim Shettima.
Les explosions, quasi simultanées, ont frappé différents points de la ville, dont un mariage. Selon les autorités locales, au moins trois des kamikazes étaient des femmes. Gwoza, qui comptait autrefois près de 400 000 habitants, avait déjà été sous le joug de Boko Haram en 2014, avant d’être reprise par l’armée nigériane avec l’aide des forces tchadiennes un an plus tard.
Si aucune organisation n’a encore revendiqué ces attaques, le mode opératoire et le contexte rappellent fortement les agissements du groupe jihadiste Boko Haram. Malgré les efforts des forces armées nigérianes, la région du nord-est reste un foyer d’insécurité permanent, où Boko Haram continue de mener des raids meurtriers.
Ces attentats ont provoqué un vif émoi au sein de la population nigériane, déjà traumatisée par des années de violence. Ils soulignent la nécessité d’une action continue pour lutter contre le terrorisme et ramener la paix dans cette région meurtrie.µ
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