décembre 4, 2024
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Kandia, 12 mars 2024 – Les élèves du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Kandia, situé dans le département de Vélingara, ont déclenché une grève ce lundi 11 mars 2024, pour une durée de 96 heures renouvelables. Cette action, qui a également touché l’école primaire et d’autres établissements environnants, vise à exprimer leur mécontentement face à des conditions d’apprentissage précaires et à attirer l’attention des autorités sur leurs préoccupations.

Manque d’eau, tables vétustes et insécurité : un quotidien difficile



Les élèves du CEM de Kandia font face à de nombreux défis au quotidien. Parmi les principales revendications figurent le manque criant d’eau dans l’établissement, qui compromet l’hygiène et le confort des élèves et du personnel enseignant. L’absence de drapeaux, de tables-bancs en bon état et la ponctualité défaillante du Principal, qui ne serait présent que rarement et pour de courtes durées, constituent également des sources de mécontentement.

Détournement de fonds présumé : un climat de défiance

S’ajoutant à ces difficultés matérielles, les élèves dénoncent le détournement présumé de fonds provenant des frais d’inscription, d’un montant de 1.721.975 francs CFA. Cette somme conséquente aurait été détournée au détriment des élèves et du fonctionnement de l’école, créant un climat de défiance envers les autorités.

Dialogue urgent et solutions durables : un impératif

La mobilisation exceptionnelle des élèves lors de cette grève souligne l’urgence pour les autorités éducatives de prendre des mesures concrètes pour répondre à leurs revendications légitimes. Au-delà des aspects matériels, il est crucial de créer un environnement d’apprentissage sûr, sain et propice à l’épanouissement des jeunes générations.

Un dialogue ouvert et constructif entre les autorités et les représentants des élèves est indispensable pour trouver des solutions durables à cette situation. L’avenir de ces jeunes ne peut être compromis par des conditions d’apprentissage précaires et une gestion défaillante des établissements scolaires.

Boubacar Camara


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