Déposée devant le pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris, par l’avocat français d’Ousmane Sonko, Juan Branco, la plainte viserait également le ministre sénégalais de l’Intérieur Antoine Diome et le patron de la gendarmerie, le général Moussa Fall.
Me Branco reproche à ces derniers, notamment, d’être responsables des morts enregistrés (16 selon la version officielle, 23 d’après Amnesty et 30 selon Pastef) lors des manifestations de début juin consécutives à la condamnation à deux ans ferme de Ousmane Sonko dans le procès de l’affaire Sweet Beauté.
L’avocat français affirme détenir «4500 éléments de preuve» qu’il a exposés face aux journalistes ce jeudi à Paris.
La procédure fait état de « meurtres, tortures et disparitions forcées » commis contre des manifestants entre mars 2021 et juin 2023. Juan Branco a également demandé l’ouverture d’une enquête auprès de la Cour pénale internationale (CPI).
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