Chercheur associé au laboratoire d’Agroforesterie et d’Ecologie de l’université Assane Seck de Ziguinchor, Dr Seydou NDIAYE estime que la recherche agricole a véritablement besoin du financement.
Intervenant lors du 2ème symposium du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF), à Lomé, le jeune chercheur originaire de la ville de Goudomp, au Sud du Sénégal, a présenté les conclusions de ses recherches sur les produits forestiers non ligneux et a attiré l’attention des participants sur l’importance vitale du soutien financier pour les chercheurs.
« Nous attendons du CORAF un accompagnement renforcé pour les chercheurs travaillant sur cette thématique, car le financement constitue le socle même de la recherche. Cela permettrait d’approfondir nos investigations et d’obtenir des résultats plus précis. C’est une requête que je tiens à partager », a-t-il lancé dans les colonnes de Agri Digital.
Son étude a porté sur l’évaluation de l’exploitation des produits forestiers au Sénégal, précise le média togolais spécialisé dans l’information agricole.
Dr Seydou a d’emblée rappelé que les produits forestiers non ligneux regroupent tous les produits issus de la forêt, utilisés par les populations locales en dehors du bois.
Ces produits incluent à la fois des éléments d’origine animale et végétale, tels que la noix de cajou, les écorces, les racines et le fruit du baobab (pain de singe).
L’étude a mis en lumière l’impact socio-économique de cette activité, tout en examinant le taux de régénération des ressources.
Elle a révélé que les produits forestiers non ligneux les plus demandés au Sénégal sont le madd et le pain de signe, provenant principalement de Kérougou, une ville sénégalaise.
Par ailleurs, Dr Seydou a souligné l’importance de sensibiliser les populations rurales sur la valeur économique des produits forestiers non ligneux, afin qu’elles puissent accroître leurs revenus et accéder aux marchés d’exportation, tout en favorisant leur formalisation dans ces activités.
