mars 12, 2025
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La Confédération africaine de football (CAF) a réuni ses membres pour la 14e assemblée générale extraordinaire, tenue le mercredi 12 mars au Caire. Cet événement a été marqué par plusieurs décisions importantes concernant la gouvernance du football africain.
Conformément aux attentes, Patrice Motsepe a été réélu à la présidence de la CAF. Ce renouvellement de mandat témoigne de la confiance accordée par les membres de la confédération à sa direction.
Un des moments forts de cette assemblée a été l’élection de Samuel Eto’o au sein du comité exécutif de la CAF. Cette nomination marque l’arrivée d’une figure emblématique du football africain au cœur des instances décisionnelles de la confédération.
En revanche, l’assemblée a été synonyme de déception pour Augustin Senghor, président de la fédération sénégalaise de football, et Yacine Idriss Diallo, président de la fédération ivoirienne de football, dont les candidatures n’ont pas été retenues.

Patrice Motsepe réélu président de la CAF

Patrice Motsepe rempile tranquillement pour un deuxième mandat de quatre ans à la tête de la Confédération africaine de football. Seul candidat à sa succession, le Sud-africain a été réélu par sobrement ce mercredi « afin de poursuivre l’agenda de développement du football africain », a annoncé la CAF. Tenue en présence du président de la Fifa Gianni Infantino, cette assemblée générale au Caire a un peu redessiné le visage de la CAF.

Âgé de 63 ans, Dr Motsepe n’a rencontré aucune opposition après la clôture des candidatures en novembre 2024.
Sa décision de briguer un second mandat a été motivée par les sollicitations des présidents des associations membres et d’autres acteurs clés du football africain.
« L’objectif demeure de rendre le football africain plus compétitif à l’échelle mondiale, de garantir la stabilité financière et d’investir dans les infrastructures », a-t-il déclaré.
La réélection sans opposition du Dr Motsepe témoigne de la confiance placée en son leadership ainsi que de la volonté collective de voir le football africain atteindre de nouveaux sommets.

Eto’o au comex

Au comité exécutif d’abord, où Samuel Eto’o fait une entrée remarquée après une candidature rejetée au départ. Étant le seul candidat en lice de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (Uniffac), le Camerounais a été même élu par acclamation. Mais selon nos informations, Eto’o ne remplacera son compatriote Seidou Mbombo Njoya au poste de vice-président de la CAF malgré une proposition de Motsepe. L’ancien joueur de 44 ans aurait laissé la place à son aîné gabonais, Pierre-Alain Mounguengui (67 ans). Le président de la fédération camerounaise de foot devrait hériter de la présidence d’une commission. Il siégera au comex au côté de la Congolaise Bestine Kazadi Ditabala, de facto 5e vice-présidente de la CAF en remplacement de la Comorienne Kanizat Ibrahim.

Grosses surprises au Conseil permanent de la Fifa

Les élections pour désigner les représentants africains au Conseil de la FIFA, qui se sont tenues ce matin, ont réservé une surprise de taille : l’échec d’Augustin Senghor, premier vice-président de la CAF et président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Ce revers a immédiatement entraîné sa démission de son poste de vice-président de la CAF.


Un résultat inattendu pour Augustin Senghor



Malgré son influence supposée sur la scène africaine, Me Augustin Senghor a obtenu un score décevant de seulement 13 voix, le plaçant à la 10e position. Ce résultat est d’autant plus surprenant qu’il contraste fortement avec la réélection de Fouzi Lekjaa (Maroc) avec 49 voix, ou encore les 35 voix obtenues par l’Égyptien Hani Abu Rida et le Nigérien Gabriela Hima Hamidou.


Une démission logique

Face à cet échec, Augustin Senghor a rapidement pris ses responsabilités en annonçant sa démission de son poste de premier vice-président de la CAF. « Il y a une logique et une cohérence à respecter, et j’ai toujours tenu à être cohérent dans mes engagements. À partir du moment où les simples membres ont été élus (…), je redeviens un simple membre du comité exécutif. », a-t-il déclaré.


Les autres résultats des élections

Outre la réélection de Patrice Motsepe à la présidence de la CAF, les élections ont permis de désigner les six autres représentants africains au Conseil de la FIFA :

  •  Fouzi Lekjaa (Maroc) : 49 voix
  • Hani Abu Rida (Égypte) : 35 voix
  •  Gabriela Hima Hamidou (Niger) : 35 voix
  • Kanizat Ibrahim (Comores) : 30 voix
  •  Ahmed Ould Yahya (Mauritanie) : 29 voix
  •  Suleiman Hassan Waberi (Djibouti) : 29 voix

L’absence de la Côte d’Ivoire

Autre fait marquant de ces élections : l’échec d’Idriss Diallo, président de la Fédération Ivoirienne de Football, qui n’a obtenu que 18 voix. Malgré le succès de la CAN 2023, la Côte d’Ivoire n’a pas réussi à se faire une place au sein du Conseil de la FIFA.


Les enjeux du Conseil de la FIFA

Être membre du Conseil de la FIFA représente une fonction prestigieuse et lucrative. Les membres de cette instance prennent les décisions stratégiques pour le football mondial et perçoivent une rémunération annuelle de 250 000 dollars, en plus des frais de mission.


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