La communauté internationale ne reste pas insensible à la situation au Sénégal. L’Union africaine asorti un communiqué pour appeler au calme. « Le Président de la Commission Moussa Faki Mahamat, suivant de très près les événements au Sénégal, les violences ayant provoqué morts d’hommes en particulier, condamne fermement de telles violences et appelle à leur cessation immédiate. Il appelle tous les acteurs politiques à observer la plus grande retenue et à éviter de tels actes qui ternissent le visage de la démocratie sénégalaise dont l’Afrique a toujours été fière », indique le communiqué. Le document de continuer : « il appelle au respect du droit des citoyens à exercer leurs droits de liberté d’expression et de manifestation. Il incite instamment tous les citoyens à respecter l’ordre et la force de la loi. Il invite tous les acteurs à privilégier les voies du dialogue pour surmonter toutes leurs divergences quelles qu’elles soient ».
Dans un autre communiqué publié vendredi, la CEDEAO a fait part de son inquiétude face à l’éruption de violences suite au verdict du tribunal concernant le procès ayant opposé Ousmane Sonko et Adji Sarr.
La Commission, dans sa déclaration, “condamne fermement les violences qui ont visé les forces de sécurité, les biens publics, les propriétés privées et les troubles l’ordre public”.
Tout en rendant hommage aux jeunes qui ont perdu la vie dans les manifestations, la CEDEAO appelle tous au calme et à “défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité”.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres condamne la violence et « exhorte tous les acteurs à (…) la retenue », a dit un porte-parole. Langage similaire de la part de la France, aux relations fortes avec le Sénégal et « extrêmement préoccupée » : Paris appelle « à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal.
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